Les États-Unis ont qualifié la situation au Sahara Occidental de “grave problème” et dénoncé la violence physique et les autres moyens pour “étouffer” les revendications indépendantistes et le droit à l’autodétermination. Les américains ont ainsi dénoncé, de nouveau, la violation par le Maroc des droits de l’homme des Sahraouis.
”Le plus important problème des droits de l’homme spécifique aux territoires sahraouis réside dans les restrictions pratiquées par le gouvernement marocain contre les défenseurs sahraouis des libertés civiles et des droits politiques”, indique le département d’État dans son rapport mondial sur la situation des droits de l’homme publié jeudi.
La situation des droits de l’homme au Sahara occidental est décrite à travers douze (12) pages dans ce rapport mondial où il est précisé que le mandat de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) ne comprend, toujours pas, de mécanisme de surveillance des droits de l’homme.
”L’impunité généralisée existe et des poursuites ne sont pas engagées contre ceux qui violent les droits de l’homme des Sahraouis”, relève le rapport américain.