WASHINGTON – Une cinquantaine de chefs d’Etats et de gouvernements se réuniront jeudi et vendredi à Washington pour un sommet centré sur la sécurité nucléaire, destiné à empêcher les groupes terroristes de s’emparer des armes de destructions massives.
Le Premier Ministre, Abdelmalek Sellal, est arrivé mercredi à Washington pour participer au sommet. Il représentera le président de la République, Abdelaziz Bouteflika.
Accompagné du ministre de l’Energie Salah Khebri, le Premier ministre devait commencer ses entretiens mercredi en fin d’après-midi en rencontrant les PDG de cinq grandes entreprises américaines.
Il s’agit des trois groupes énergétiques Anadarko, General Electric et Halliburton ainsi que de l’entreprise Varian spécialisée dans la production du matériel médical et de l’entreprise Blumberg Grain, leader mondial dans le domaine de la sécurité alimentaire.

Le sommet qui va axer ses travaux sur les moyens de sécuriser efficacement les matières et les installations nucléaires constituera aussi l’occasion pour les pays participant d’évaluer les progrès réalisés dans ce domaine depuis la rencontre de La Haye en 2014, selon la Maison Blanche.
Le sommet de Washington sera sanctionné, selon les organisateurs, par un plan d’action pour soutenir les efforts consentis dans ce domaine par les Nations Unies, l’Agence internationale de l’énergie atomique, l’Interpol et l’initiative mondiale de lutte contre le terrorisme.
Côté participation, la Russie, partie prenante dans les négociations pour le désarmement, sera le grand absent de la rencontre, Moscou avait décliné l’invitation des Etats-Unis en 2014 bien avant le sommet de Washington.
La Russie a mis en doute l’utilité de ce sommet en dénonçant le rôle prépondérant que joue Washington dans ce cadre des négociations multilatérales sur le désarmement.
Initié par le président américain Barack Obama, ce sommet est le quatrième et vraisemblablement le dernier du genre après ceux tenus à Washington en 2010, en Séoul en 2012 et La Haye en 2014.
Malgré l’adhésion des puissances nucléaires au Traité de non-prolifération des armes nucléaires (TNP) ces dernières ne sont pas prêtes à engager des actions d’interdiction ou de limitation des armements nucléaires, mettant en péril le consensus qui s’est instauré autour du TNP.