L’influenceur algérien Mahdi B. a été interpellé dans la nuit de lundi à mardi, suite à la diffusion d’une vidéo où il insultait des policiers en France. L’information a été confirmée sur X par le ministre de l’Intérieur, Laurent Nuñez, qui a précisé que cette arrestation faisait suite à un signalement de sa part ayant déclenché une enquête judiciaire. Le suspect est actuellement en garde à vue.
Tout commence par une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, dans laquelle l’influenceur algérien Mahdi B. insultait des policiers. Suite à ces faits, le ministre français de l’Intérieur a annoncé ce mardi son interpellation durant la nuit.
Sur le réseau social X, Laurent Nuñez a précisé que cette arrestation fait suite au signalement qu’il a lui-même effectué, déclenchant ainsi l’ouverture d’une enquête judiciaire.
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Un influenceur algérien arrêté après s’être filmé insultant des policiers en France
D’après une source policière, citée par Le Parisien, l’individu est un influenceur faisant l’objet d’une obligation de quitter le territoire français (OQTF). Il s’était mis en scène dans une vidéo, largement diffusée, où il insultait des policiers en plein exercice de leurs fonctions.
Par ailleurs, l’individu a été interpellé et placé en garde à vue au moment où il se présentait au commissariat pour l’émargement lié à son contrôle judiciaire.
L’enquête a été déclenchée par une vidéo montrant Mahdi B. proférant des insultes en arabe contre des policiers. Peu avant d’être arrêté, l’influenceur s’était à nouveau filmé sur TikTok pour menacer la personne qui avait dénoncé ses agissements. Face caméra, il affichait son mépris des règles en jurant, en arabe, qu’il ne se plierait pas à son obligation de départ : « Wallah, je ne vais pas quitter la France. Je vais rester ».
Mehdi B. connu des services judiciaires
En janvier dernier, cet homme de 29 ans avait déjà été condamné par le tribunal de Bobigny à huit mois de prison ferme et incarcéré. Cette peine faisait suite à la diffusion d’une vidéo où il évoquait, en langue arabe, « le retour du terrorisme » et menaçait de « poser une bombe dans le quartier de La Défense ». À l’issue de cette affaire, la préfecture lui avait notifié une obligation de quitter le territoire français (OQTF).
En juin dernier, alors qu’il se trouvait au centre de rétention administrative (CRA) du Mesnil-Amelot, en Seine-et-Marne, l’influenceur algérien a été interpellé pour apologie du terrorisme commise durant sa rétention.
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