Vrai mercenaire et faux philosophe,BHL ou le seigneur des faussaires

Vrai mercenaire et faux philosophe,BHL ou le seigneur des faussaires

Pour le lecteur et pour l’histoire, ce livre est la «déposition» du faux philosophe et vrai criminel

Après avoir mené sa sale guerre en Libye, le sioniste Bernard-Henri Lévy consigne ses faits d’armes et se réserve le beau rôle dans un livre qui paraîtra aujourd’hui en France.

Bernard-Henri Lévy vient de signer un livre «la Guerre sans l’aimer» qui paraît aujourd’hui, en France, aux éditions Grasset. Un livre qui retrace «sa guerre» contre les Libyens. Un livre qui n’apprend rien à personne puisque tout ce qu’il contient a été, en son temps, rapporté par la presse et donc connu de l’opinion publique. Mais quand on est narcissique comme BHL, l’intérêt d’un seul livre qui rassemble le contenu d’une pile de journaux va de soi. Pour le lecteur et pour l’histoire, ce livre est la «déposition» du faux philosophe et vrai criminel. Ce sont ces aveux dans la guerre contre la Libye a fait 100.000 morts selon les derniers chiffres. Qu’il ait été, comme il le raconte dans son livre, celui qui a «parrainé» le CNT libyen jusqu’à lui ouvrir les portes de l’Elysée qui l’a aussitôt reconnu et obtenu qu’il le soit également par d’autres pays, n’a rien de nouveau. Que ce même BHL se soit démené pour ensuite arracher de tous ces Etats la fameuse résolution onusienne qui autorisa le carnage à ciel ouvert, n’est pas non plus une révélation que le livre apporte. Que le pouvoir français a pris, dans cette agression, la première place avant les Américains et les Anglais, cela aussi n’a pas attendu la sortie du livre pour être sur la place publique. Les extraits rapportés par la presse de l’Hexagone suffisent amplement pour parler de ce livre en évitant de lire. Car il faut dire que lire Bernard-Henri Lévy aujourd’hui c’est être le plus imbécile des imbéciles. Après tous ses mensonges très bien rassemblés par Pascal Boniface, Directeur de l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris) et enseignant à l’Institut d’études européennes de l’université de Paris VIII, dans son livre «Les intellectuels faussaires; le triomphe médiatique des experts en mensonge» paru en mai dernier et dont le dernier chapitre, sur près de 50 pages, est consacré à «BHL, le seigneur et maître des «faussaires». C’est ce livre-là qui mérite et doit être lu par le plus grand nombre. Boniface a beaucoup de courage car il décrit lui-même la forte nuisance de BHL sur les acteurs de la scène médiatico-politique française qui oseraient le contredire et à plus forte raison le dénoncer. D’ailleurs, un autre que BHL aurait disparu de la circulation depuis l’affaire «Botul». Un gros, gros mensonge dans lequel le faux philosophe a été pris en flagrant délit dans son livre au titre édifiant: «De la guerre en philosophie» paru en février de l’an dernier, toujours chez Grasset. Dans ce livre et pour s’en prendre à Emmanuel Kant, philosophe allemand (un vrai lui), BHL cite un chercheur, un certain Jean-Baptiste Botul. Or il s’est avéré que ce Jean-Baptiste Botul n’a jamais existé. Ce n’était qu’un canular inventé, plus tôt, par un journaliste du Canard Enchaîné, le célèbre hebdomadaire satirique français. Ce qui donne toute la dimension de la culture et du savoir de BHL. Un autre que lui, disions-nous, n’aurait plus sévi dans le monde de l’édition et encore moins dans celui des intellectuels. Mais BHL a pour lui des réseaux ou plutôt il sert des réseaux aux ramifications plus importantes que les tentacules d’une pieuvre.

Ces réseaux le maintiennent au-devant de la scène pour leur cause. Dieudonné, l’humoriste, résume bien la situation dans un entretien qu’il a accordé au quotidien suisse «24 heures»: «Bernard-Henri Lévy soutient comme beaucoup de «penseurs» un mensonge politique monstre, assis sur une escroquerie qui se sert du drame de la shoah. En France, la domination des sionistes est objective: ils possèdent des réseaux extrêmement puissants.» Tout est dit. Pour ce qui est de la Libye et des crimes qui y ont été commis par BHL et ses amis sionistes, le livre qui paraît aujourd’hui suffira, comme aveux, le jour, pas très lointain, où cette «puissance» implosera et que justice sera rendue. Nous ressentons comme une gêne à traiter de ce sujet car étant Algériens, nous avons honte que BHL soit né à Béni Saf, c’est-à-dire chez nous en Algérie. Honte d’avoir «enfanté» un tel monstre doublé d’un menteur, d’un faussaire, aux mains dégoulinantes de sang de ses victimes innocentes et qui se glorifie de son «fait d’armes». Qui trouvera dans un tel comportement celui d’un philosophe mérite un voyage sur la Lune. «La guerre sans l’aimer» dit-il. Menteur! Et la polémique avec Régis Debray, homme de lettres français, au sujet des bombardements de l’Otan sur le Kosovo en 1999? BHL et son réseau ont fait «taire» Debray parce que précisément, il s’opposait à ces bombardements qui ont fait des milliers de victimes civiles. BHL est plus vrai dans son rôle de mercenaire dont il a maintenant une expérience certaine. Il le clame dans ce dernier livre.