Vous avez aimé le cinquième élément de Luc Besson ? Vous allez adorer les voitures volantes d’Uber

Vous avez aimé le cinquième élément de Luc Besson ?  Vous allez adorer les voitures volantes d’Uber

Le leader américain des applications de VTC souhaite développer des voitures volantes à décollage vertical qui permettraient de désengorger le trafic.

Le projet, digne d’un film de science fiction, devrait voir le jour d’ici à 2020. Mardi, Uber a annoncé avoir noué une série de partenariats, grâce auxquels il espère réaliser les premières démonstrations d’un système futuriste de transport à la demande utilisant de petits appareils aériens. Dubaï et Dallas-Fort Worth au Texas, pourraient devenir les premières villes à accueillir ce projet improbable de «voitures volantes».

L’an dernier, le géant mondial du VTC avait déjà dévoilé cette initiative baptisée «Elevate», qui n’est pas sans rappeler le système de transport Hyperloop lancé en 2013 par Elon Musk, fondateur de Tesla, qui propulserait les voyageurs dans des capsules, sur des coussins d’air, dans un tube à basse pression.

Censée désengorger les transports urbains, Elevate s’appuierait sur un réseau d’appareils électriques à décollage vertical (VTOL), à mi-chemin entre la voiture volante et le mini-hélicoptère. A terme, ce projet sera pour Uber «plus rentable que d’être propriétaire d’une voiture», rapportait The Huffington Post en octobre dernier, à l’occasion de la publication par l’entreprise américaine d’un livre blanc sur le transport dans les airs.

Pouvant décoller et atterrir, ces engins pourraient se recharger sur un réseau de «vertiports», installés en haut d’immeubles de parking, sur des zones existantes prévues pour les hélicoptères, ou sur des terrains inutilisés autour des échangeurs routiers.

A Dubaï, l’autorité des routes et des transports (RTA) affiche l’objectif d’une démonstration avec de vrais passagers lors de la prochaine exposition universelle, où celle-ci sera organisée à partir d’octobre 2020. Dans cette optique, Uber et RTA identifieront les lieux pouvant accueillir des vertiports, les parcours à privilégier, et feront des études sur les modèles de tarification…

A Dallas-Fort Worth, l’objectif est également d’avoir une première démonstration en 2020, suivie d’un programme pilote à échelle réelle d’ici 2023. Uber va ainsi travailler avec la société immobilière Hillwood, afin de développer et construire les vertiports.

Parmi les autres partenaires annoncés figurent toute une série d’acteurs établis du secteur aéronautique ou de plus jeunes sociétés travaillant déjà sur des VTOL, dont le groupe brésilien Embraer, les américains Bell Helicopter et Aurora Flight Science ou encore le slovène Pipistrel Aircraft.

Néanmoins, un tel projet industriel pourrait se révéler un peu plus utopique que prévu. Ainsi, The Guardian pointait déjà à l’automne dernier le problème de la législation. L’un des experts en drone interrogés par le quotidien britannique affirmait ainsi : «L’aviation est très régulée et devient de plus en plus complexe. Croire que la technologie va d’une manière ou d’une autre régler le problème tourne à l’hubris.»