Vols internationaux : l’APOCE dénonce des « prix exorbitants »

Vols internationaux : l’APOCE dénonce des « prix exorbitants »

Les frontières Algériennes sont partiellement ouvertes depuis le premier juin dernier. Des liaisons aériennes sont assurées entre l’Algérie et 6 différents pays à travers le monde. Cependant, et face à la demande croissante, les quinze vols assurés par neuf différentes compagnies aériennes sont loin de pouvoir suffire, ce qui laisse place à des pratiques sans scrupules qui ont fini par faire réagir l’APOCE.

En effet, l’APOCE, Association de Protection et Orientation du Consommateur et son Environnement, a réagi aujourd’hui, via sa page Facebook, aux pratiques condamnables qui font que les billets d’Avion se vendent à des prix exorbitants. L’association a qualifié toute pratique de ce genre d' »illégale », et elle a invité toute personne ayant été victime de cette publicité à les contacter en privé.

L’APOCE a tenu à préciser que sa réaction est « une réponse à certaines des agences de voyages qui font la promotion » de ce genre d’activités. L’association n’a cependant donné aucun détail, et n’a porté aucune accusation claire et directe. Sur la photo jointe à la publication, on peut y voir toutefois un avion de la compagnie nationale Air Algérie, qui ne vend ses billets que via ses propres agences.

Manque de transparence dans la vente des billets ?

Depuis l’annonce de l’ouverture des frontières, la diaspora Algérienne voulant rentrer en Algérie fait face à des nombreux obstacles, notamment à la difficulté de mettre la main sur le précieux billet. Suite à cela, plusieurs voix se sont élevées pour dénoncer un manque de transparence de la part des compagnies aériennes.

En effet, beaucoup de voyageurs accusent les compagnies aériennes qui effectuent des vols de et vers l’Algérie, qui sont au nombre de neuf, dont Air Algérie, de mettre en vente leurs billets à peine quelques jours avant la date prévue pour le vol. Cette pratique fait que les billets se vendent en clin d’œil, et à des prix incroyablement élevés, au grand dam des ressortissants Algériens qui n’ont pas pu revoir leurs familles depuis plus d’un an.