Vols France – Algérie : grosse frayeur dans un avion d’Air France

Vols France – Algérie : grosse frayeur dans un avion d’Air France

En deux jours, l‘un des avions d’Air France, qui était en partance vers Alger, a subi deux incidents. L’équipage de cet appareil assurant la liaison entre paris Orly et l’aéroport d’Alger ont pu cependant éviter le pire.

Bien que l’avion soit le moyen de transport le plus sûr, des soucis peuvent arriver à tout moment. Heureusement que ce sont des professionnels qui sont aux commandes pour y faire face. C’est le cas pour cet Airbus A318 de la compagnie Air France, qui a connu le 20 et le 21 janvier derniers, deux accidents dont il est sorti indemne.

Paris – Alger : un avion d’Air France évite un crash

Le 20 janvier dernier, un avion d’Air France qui était en partance vers Alger, un Airbus A318, immatriculé F-GUGP, a décollé de l’aéroport d’Orly à 09 h 44. L’avion est monté à 37 000 pieds avant de rencontrer des problèmes avec son moteur gauche (numéro 1).

Selon le site spécialisé The Aviation Herald, l’avion a perdu la génératrice électrique du moteur gauche (CFM56) au-dessus de la mer Méditerranée, à l’est de Barcelone. L’avion est redescendu à 32 000 pieds avant de revenir à Orly, où il a atterri à 12 h 06, après avoir offert à ses passagers, en plus de la frayeur, un tour panoramique de la France.

La mésaventure ne s’arrête pas là pour cet appareil. Après avoir été réparé par Air France, et après avoir effectué des rotations vers Toulouse, Nice et Marseille, sans incident, il décolle à 20 h 58, pour Perpignan. Avant de dépasser les 4 000 pieds, les passagers observent des détonations et de multiples traînées de flammes. 

L’avion fait demi-tour vers Orly en toute urgence. « Quand on a commencé à monter, l’avion s’est mis à trembler fortement, on a entendu des bruits de pétards, des déflagrations successives. Puis il y a eu des flammes d’au moins 2,50 m », explique l’un des passagers.

En fait, il s’agit d’un problème technique, indique un porte-parole d’Air France qui explique que c’est lié au « pompage moteur », soit une désorganisation de l’écoulement de l’air à l’intérieur du réacteur. « C’est assez rare ce genre de problème, mais ça arrive », ajoute-t-il.