L’opération de rapatriement lancée en mois de décembre de l’année dernière, s’est brusquement heurtée à l’apparition des nouveaux variants du coronavirus. Les autorités Algériennes ont alors décidé de suspendre tous les vols spéciaux.
Alors qu’initialement, cette suspension devait être levée après la fin du mois de mars, aujourd’hui, le 1er avril, aucune information, officielle soit-elle ou non, n’a filtré quant à un probable retour de ces vols de rapatriement. Ce mutisme des autorités survient alors que plusieurs ressortissants Algériens sont encore bloqués à travers le monde.
En France, au niveau de l’aéroport de Roissy Charles De Gaulle, 27 ressortissants Algériens se sont retrouvés bloqués depuis maintenant plus d’un mois. Ils ont été empêchés d’embarquer à bords des derniers vols d’Air Algérie, en fin février. Comme ces 27 ressortissants, plusieurs autres Algériens attendent avec impatience, sinon l’ouverture des frontières, du moins la reprise de l’opération de rapatriement.
Une reprise incertaine
Avant toute chose, un probable retour des vols spéciaux dépend de l’évolution de la situation épidémiologique en Algérie, mais aussi en France et dans le reste du monde. L’évolution constatée éloigne toutefois l’espoir d’un proche retour à la normale.
En effet, et si en Algérie une certaine stabilité de la situation sanitaire est enregistrée, malgré une hausse notable ces dernières 24 heures, ce n’est pas le cas en France, où le président Macron a annoncé hier un retour à un confinement qui va s’étendre pendant 3 semaines.
L’apparition des variants de la covid-19 en Algérie risque aussi retarder la reprise des vols de rapatriements. L’Algérie a quand même enregistré 30 cas de contamination du variant britannique et 56 cas du variant nigérian. Ce qui poussent les autorités concernées à faire preuve de prudence.
En Europe et dans le reste du monde, la situation se prête moins à équivoque. Une nouvelle vague épidémique a frappé de plein fouet la France, mais également plusieurs autres pays à travers le monde. Tout cela poussent les autorités Algériennes à maintenir les frontières fermées, au moins jusqu’à l’amélioration de la situation sanitaire en France et dans les principaux partenaires européens du pays.
