Volonté renouvelée de l’Etat à lutter sans relâche contre la corruption et les pratiques parasitaires

Volonté renouvelée de l’Etat à lutter sans relâche contre la corruption et les pratiques parasitaires

L’adoption en Conseil des ministres d’une ordonnance relative à la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, témoigne de la volonté renouvelée de l’Etat a se doter de tous les moyens nécessaires pour lutter sans relâche contre la corruption et autres pratiques parasitaires.

Partant de la conviction qu’une lutte efficace contre les fléaux de la corruption, le blanchiment d’argent et autres délits financiers, nécessite, en plus d’un cadre juridique et des mécanismes adéquats, une application rigoureuse de la loi, le président de la République, M. Abdelaziz Bouteflika a appelé les juges à appliquer la loi « dans toute sa rigueur » dans ce domaine.



« Si l’engagement de l’Algérie contre le terrorisme est une réalité, il doit en être de même pour la prévention du blanchiment d’argent, dans le cadre de la lutte contre la corruption et le crime organisé », a souligné mardi le chef de l’Etat lors du Conseil des ministres.

Animé d’une sérieuse volonté politique de lutte contre la corruption, un fléau qui gangrène l’économie algérienne et entrave le développement socio-économique du pays, l’Etat s’est, ainsi doté de tous les moyens pour pouvoir y faire face, à travers la mise en place d’un cadre juridique adéquat et de mécanismes de prévention et de lutte contre la corruption.

En plus de l’adoption de lois relatives à la lutte contre ce phénomène, l’Algérie a mis en place un organe national de prévention et de lutte contre la corruption, ainsi qu’un Office central de répression de la corruption (OCRC).

Composé de sept personnalités ayant occupé des postes importants au sein des institutions de l’Etat, l’Organe national de prévention et de lutte contre la corruption, dont les membres avaient prêté serment en janvier 2011, est chargé de présenter un rapport annuel au président de la République sur l’état de la prévention de la corruption dans le pays et d’élaborer les politiques idoines pour endiguer le phénomène

Quant à l’OCRC, dont le directeur général, M. M. Abdelmalek Sayah, a été installé fin décembre dernier, il se veut un service central de police judiciaire et a pour missions essentielles la collecte, la centralisation et l’exploitation de toute information relevant de son champ de compétence.

Cette institution est également chargée de conduire des enquêtes et rechercher des preuves sur les faits de corruption et la présentation de leur auteurs devant le parquet. L’OCRC veille, en outre, sur le développement de la coopération avec les organismes similaires.

La création de cet Office avait été décidée dans le cadre de l’application de la directive présidentielle de décembre 2009 relative à la dynamisation de la lutte contre la corruption.

Dans ce contexte, plusieurs mesures à caractère juridique et opérationnel avaient été prises dans le cadre de la mise en oeuvre de l’ordonnance présidentielle, notamment la révision de la loi relative à la lutte contre la corruption, la révision du code des marchés publics, et l’amendement de la loi relative à la monnaie et le crédit et l’ordonnance relative à l’infraction, à la législation et à la réglementation des changes.

En mois de décembre dernier, l’Algérie avait abrité une conférence sur la lutte contre la corruption consacrée aux efforts déployés par les pouvoirs publics en matière de lutte contre ce fléau et la sensibilisation sur ce phénomène avec ses répercussions socioéconomiques et la nécessité de conjuguer les efforts pour y faire face.