Les chances de qualification de la sélection algérienne de volley-ball (messieurs) aux jeux Olympiques de Rio-Janeiro 2016, sont « minimes » a estimé lundi à Alger le directeur technique national de la Fédération algérienne de la discipline (FAVB), Mouloud Tlemcani.
Intervenant lors d’une journée scientifique sur la situation du volley-ball national, organisée à l’ES/STS de Dely Brahim (Alger), Tlemcani a défendu le bilan de la sélection seniors messieurs qui a réussi à décrocher la médaille d’or aux Jeux Africains 2015 de Brazzaville, premier titre masculin depuis 1991.
« Nous avons constaté une progression encourageante des jeunes joueurs intégrés dans les rangs de la sélection seniors, tant à travers leur prestation sur le terrain que sur l’engagement à défendre les couleurs nationales », a déclaré Tlemcani, à la tête de la DTN depuis janvier 2014.
La sélection algérienne seniors messieurs participera au tournoi de qualification (TQO) aux Jeux Olympiques Rio 2016, prévu à Mexico City du 5 au 7 juin 2016, avec la participation de la Tunisie, du Chili (3e au tournoi de qualification sud-américain) et du Mexique (3è au tournoi de qualification de la région Amérique du Nord, centrale et des Caraïbes).
Organisée par le laboratoire de la technologie de l’entraînement sportif, cette conférence a également vu l’intervention du professeur Lammari qui a décortiqué les statistiques de l’équipe nationale lors de ses trois dernières sorties majeures à savoir le championnat d’Afrique 2015, les Jeux Africains 2015 de Brazzaville, et le tournoi de qualification olympiques en janvier 2016.
Dans son intervention, Lammari a mis en exergue la politique de rajeunissement de l’effectif prônée par sélectionneur national Ikhedji Mouloud.
« Le traitement et l’analyse de ces informations, nous a permis de conclure que le réajustement de la moyenne d’age de l’équipe (24 ans) a été bénéfique vu que les jeunes joueurs intégrés ont été plus performant », a-t-elle indiqué.
En conclusion, elle a estimé que si l’équipe nationale aspire à défier les grandes nations, il faut absolument mettre plus de moyens dans la formation des jeunes et des formateurs.
