Elles s’appellent Oulmou, Oukazi, Mansouri, Madani, Tsabet, Abderrahim, Hammouche, Boukheima, Hennaoui, Aïssou, Oudni et Bensalem… elles viennent d’offrir à notre pays le premier titre africain de volley-ball (dames). Cette distinction tant attendue est la résultante d’un sacrifice de longue haleine pour une formation soudée.
Lorsqu’on sait que le premier objectif était de se qualifier pour le championnat du monde que le Japon devrait accueillir en novembre 2010, mais comme l’appétit vient en mangeant, les protégées de Mouloud Ikhedji ont confirmé tout le bien que l’on pensait d’elles en réussissant à damer le pion aux différentes équipes africaines qualifiées pour ce tournoi.
Même en l’absence des Egyptiennes, des Kenyanes et des Soudanaises, une défection qui demeure incompréhensible, n’a rien diminué au mérite de nos volleyeuses qui ont réalisé le principal objectif du staff technique, celui de remporter le premier trophée africain en Algérie.
Il ne manquait pratiquement rien pour que la fête soit totale au complexe Hacène Chalane de Blida, tous les ingrédients étaient réunis, même le public blidéen et à la veille d’un certain Algérie-Rwanda, a tenu à être présent en scandant tout au long du tournoi africain «Mâak ya El Khedra, diri Hala» ou «Mazal Rwanda mazal mazal»,
il était tout simplement merveilleux. Aujourd’hui, ce titre de champion d’Afrique vient de redonner espoir à un sport national malade, il mettra probablement de l’eau à la bouche des autres représentants algériens, à commencer déjà par ce fameux match Algérie-Rwanda, tant attendu par le public algérien demain à 19h.