Deux réseaux spécialisés dans le vol de véhicules haut de gamme ont été démantelés dans la localité de Chéraga, sur les hauteurs d’Alger. Selon la cellule de communication près la sûreté de daïra de Chéraga, le premier réseau, composé de trois individus, a été pisté par la Police judiciaire entre Staouéli et Aïn Benian.
Ces derniers, lors de leur arrestation à bord d’une voiture de marque Seat Leon volée à la cité Mimosa, étaient en possession de deux clés, l’une d’une voiture Audi et l’autre d’une voiture Premium Porsche. Mieux, la fouille de la voiture récupérée a permis aux policiers de découvrir un trousseau de clés de différentes marques de voitures, d’appareils photo, de téléphones portables de luxe et autres accessoires leur permettant de cibler les véhicules à voler. Lors de leur exploitation, les mis en cause ont reconnu les faits, certes, mais n’ont pas indiqué l’origine des clés, encore moins du trousseau de clés découvert à l’intérieur du véhicule volé. Raison pour laquelle les policiers soupçonnent l’existence d’un important réseau qui cible les véhicules haut de gamme dans la capitale. Présentés devant la justice, les trois individus ont été placés sous mandat de dépôt pour vol de véhicules, détention illégale de clés de véhicules appartenant à autrui et trafic de véhicules.
Deux personnes, activant pour un autre réseau, ont été appréhendés en flagrant délit à Ouled Fayet. Agissant sur renseignements, les éléments de la PJ ont tendu une souricière aux mis en cause, avant de les mettre hors d’état de nuire. Munis de gants de chirurgie, ces trafiquants agissaient dans le secteur, ne laissant aucune empreinte digitale sur les voitures ciblées. Lors de l’interrogatoire, les deux individus ont reconnu les faits, sans donner d’autres précisions sur la filature de leur réseau. Enfin, la PJ de la sûreté de daïra de Chéraga a élucidé le cambriolage dont a été victime la société Com-Event, une entreprise spécialisée dans le matériel informatique et basée à Chéraga. Selon les éléments de l’enquête, le cambrioleur n’est autre qu’un chauffeur qui exerçait dans la même société et qui avait été licencié il y a trois mois.
Le mis en cause s’est emparé de tout le matériel qui se trouvait dans le magasin, dont des micro-ordinateurs, des disques durs externes, des imprimantes, des unités centrales et autres accessoires informatiques. Après la plainte déposée par la propriétaire des lieux, la police scientifique a relevé des empreintes digitales sur la scène du crime. Les premiers soupçons de la propriétaire sont allés directement vers ce chauffeur indélicat et qui avait à son actif 15 affaires de justice dans plusieurs wilayas (Blida, Alger, Annaba, M’sila, Oran, etc.) pour trafic de drogue, coups et blessures volontaires, agressions et vols qualifiés. La perquisition de son domicile à Fouka (Tipasa) a permis aux enquêteurs de découvrir le pot aux roses. Après son exploitation et la comparaison des empreintes digitales, le mis en cause a fini par cracher le morceau en reconnaissant tous les faits. Présenté devant la justice, ce repris de justice a été placé sous mandat de dépôt.
F. B