Ces chiffres permettent à cette wilaya de se classer parmi les premières à l’échelle nationale en matière de vols de câbles téléphoniques, derrière Oran et Alger.
Le bilan annuel des dégâts occasionnés dressé par l’opérateur public des télécommunications fait ressortir un énorme préjudice pour Algérie Télécom et ses abonnés. Les opérations de sabotage et de vol de câbles téléphoniques ont coûté plus de 13 milliards de centimes de pertes au groupe Algérie Télécom en 2012. Ce qui a permis à cette wilaya de se classer parmi les premières à l’échelle nationale en matière de vols de câbles téléphoniques, derrière Oran et Alger, selon des sources bien informées.
Les agressions perpétrées sur le réseau téléphonique ont pénalisé 5580 foyers au cours de l’année précédente, précise-t-on de même source. Autrement dit, 6400 mètres linéaires ont disparu. Les voleurs de câble ne sévissent plus que dans le périmètre périphérique de Khenchela et les localités limitrophes, mais opèrent également en ville. Ces cambrioleurs, qui utilisent certainement de gros moyens, sont aussi bien informés et savent quand et où commettre leur coup. Le prix élevé de ce métal a conduit à l’implantation, sur le territoire de cette wilaya, de vrais réseaux de contrebandiers et d’une mafia spécialisée dans le transport et la vente de cette marchandise. Par ailleurs, en plus du préjudice financier causé à Algérie Télécom et à Sonelgaz, ces vols ont causé de considérables désagréments aux abonnés de ces deux entreprises, au vu des multiples et fréquentes perturbations enregistrées sur les réseaux de téléphonie fixe et d’électricité, déplore-t-on. “Ces actes de vol et de vandalisme portent un coup dur à l’image de notre entreprise vis-à-vis de ses clients, notamment les cybercafés”, se plaint un cadre de l’unité opérationnelle d’Algérie Télécom. Durant l’année 2011, les pertes étaient estimées à plus de 18 milliards de centimes, dont 700 millions seulement pour le mois d’octobre, rappelle-t-on. En pratique, aucune parade contre le phénomène de vol des câbles téléphoniques n’existe. Selon notre source, la collaboration effective des services de sécurité est considérée comme un atout majeur dans la lutte contre ce phénomène.
M. Z