Les passagers à bord d’un vol Air Algérie en provenance d’Espagne (Barcelone), vendredi dernier, ont dû patienter deux bonnes heures avant de pouvoir récupérer leurs bagages. Comme d’habitude, aucune information ne leur a été fournie par les responsables de l’aéroport. Désemparés, ils ne savaient pas ce qui se passait.
Les agents de l’ordre et des douaniers ont œuvré à calmer les esprits, en promettant un retour à la normale. Le fin mot de l’histoire est assez ahurissant. Le commandant de bord a éteint les moteurs et a quitté l’appareil sans se soucier du fait que les bagagistes n’avaient pas encore terminé de débarquer les bagages.
Il n’aurait pas apprécié le retard et le laisser-aller dont ont fait preuve les travailleurs de l’EGSEA. De fil en aiguille, des passagers ont appris que les pilotes auraient pris la décision, la semaine dernière, de ne plus être permissifs sur les dysfonctionnements à l’embarquement et au débarquement. À plus forte raison que les responsables de la compagnie aérienne nationale semblent ignorer leurs doléances. La démarche ne pénalise pour l’heure que les clients d’Air Algérie. Ce vendredi, ils ont non seulement récupéré leurs bagages avec beaucoup de retard, mais aussi de les avoir ouverts ou cassés. Des vols ont été signalés en ce même jour.
