Voile intégral interdit en Suisse: Nekkaz se porte garant des amendes

Voile intégral interdit en Suisse: Nekkaz se porte garant des amendes

Rachid Nekkaz a annoncé payer la totalité des amendes relatives à l’interdiction du port du voile intégral en Suisse.

Lors du dimanche 07 mars 2021, la Suisse a adopté l’interdiction de porter le voile intégral, avec un taux de 52 % des voix favorables à la mise en place de cette loi, qui consiste à interdire le port d’un voile dissimulant la totalité du visage, sous peine d’amende. Le millionnaire algérien, Rachid Nekkaz, a réagi au nouveau projet de loi, en affirmant être prêt à payer les éventuelles amendes des citoyennes suisses pénalisées pour le port du voile intégral, qui figure parmi les obligations pour la femme en islam.

L’homme d’affaires algérien, ayant fait fortune dans l’immobilier, entend par cette initiative de faire « défendre la liberté » des femmes portant de manière volontaire le voile, rapporte le magazine d’actualités français « Valeurs actuelles ».

Il est également à noter que Nekkaz s’est déjà porté volontaire pour le paiement d’amendes similaires au niveau d’autres pays de la communauté européenne parmi eux la France en 2016.

Une initiative sans aucune prise de position

En effet, le millionnaire algérien assure ne pas adhérer à l’idéologie islamiste malgré le choix de payer les amendes des citoyennes verbalisées pour port du voile intégral, avant de prétendre faire allusion au niqab uniquement ( voile couvrant l’intégralité du visage ) et non à la burqa ( voile couvrant la totalité du corps ).

Par ailleurs, Rachid Nekkaz déclare également vouloir payer les amendes pour les femmes ne souhaitant pas porter le voile au niveau des pays où les lois locales l’obligent tels que l’Iran.

Une bonne foi qui ne l’empêche toutefois pas de se frotter à l’illégalité, comme lors de 2011, où Nekkaz a affirmé avoir pu « neutraliser la loi » en Belgique. Cette pratique a, par ailleurs poussé le gouvernement français à procéder à une réforme, effectuée en 2016, qui a abordé la modification de la loi de 1881 sur la liberté de presse.