Voile Ă  l’Ă©cole – France : le dĂ©part d’un proviseur menacĂ© de mort suscite la polĂ©mique

Voile Ă  l’Ă©cole – France : le dĂ©part d’un proviseur menacĂ© de mort suscite la polĂ©mique

Le proviseur de la citĂ© scolaire Maurice-Ravel Ă  Paris, a reçu des menaces de mort, après avoir demandĂ© Ă  une Ă©lève de retirer son voile. L’homme proche de la retraite avait rappelĂ© Ă  trois Ă©lèves l’obligation de retirer leur voile dès leur entrĂ©e dans l’Ă©tablissement.

Les faits remontent au 28 fĂ©vrier dernier. Selon le parquet, l’une d’elles, majeure et scolarisĂ©e en première annĂ©e en BTS, avait ignorĂ© la remarque du proviseur, ce qui a provoquĂ© une altercation entre les deux parties.

Paris : deux plaintes, menaces de mort et un lycée bloqué

Par ailleurs, l’Ă©lève en question a affirmĂ© Ă  la presse française avoir Ă©tĂ© “poussĂ©e et tapĂ©e”, par son proviseur, qui lui demandait de retirer son voile. En cause, une altercation aux alentours flous, qui oppose deux versions diffĂ©rentes parties de ces faits.

L’Ă©lève affirme qu’elle sortait, vers 15h de l’Ă©tablissement, au moment oĂą elle a croisĂ© le proviseur, elle portait son bonnet, sa capuche et son voile qu’elle n’a pas mis complètement. “Je me suis retournĂ©e, il m’a poussĂ© et m’a tapĂ© violemment au bras“, assure-t-elle.

Le parquet a indiquĂ© qu’une première plainte a Ă©tĂ© dĂ©posĂ©e par la lycĂ©enne pour “violences n’ayant pas entrainĂ© d’incapacitĂ© du travail“. Tandis que le proviseur de l’Ă©tablissement a dĂ©posĂ© une seconde plainte pour “acte d’intimidation envers une personne participant Ă  l’exĂ©cution d’une mission de service public pour obtenir une dĂ©rogation aux règles rĂ©gissant ce service“.

Le dossier de cette affaire a Ă©tĂ©, aussi, confiĂ© au pĂ´le pĂ©nal de lutte contre la haine en ligne, après des menaces de mort Ă  l’encontre du proviseur de ce lycĂ©e. En plus de la ministre française de l’Éducation nationale, les Ă©lèves de cet Ă©tablissement ont procĂ©dĂ© Ă  la fermeture de leur lycĂ©e pour exprimer leur solidaritĂ© avec leur camarade.

La classe politique indignée

Un mois après les faits, le proviseur en question avait quittĂ© ses fonctions pour “des raisons de sĂ©curitĂ©”. Une dĂ©cision qui a provoquĂ© une avalanche de rĂ©actions de la part de la casse politique en France. De la gauche Ă  l’extrĂŞme droite, des responsables politiques ont dĂ©plorĂ© “un Ă©chec de l’État face Ă  la mouvance islamiste”.

“Ce gouvernement est incapable de protĂ©ger nos Ă©coles” a rĂ©agi Marine Le Pen, sur le rĂ©seau X. De son cĂ´tĂ©, Marion MarĂ©chal a Ă©voquĂ© une “dĂ©faite de l’État”, sur Sud Radio.


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