Des médias français ont annoncé avant-hier que le milieu de terrain de l’EN, Karim Ziani, était sur les tablettes du RC Lens.
Ces sources ont même rapproché Karim du club nordiste. Dans un premier temps et afin de savoir si cette information était fondée ou pas, on a pris attache avec le président lensois Gervais Martel qui nous a affirmé qu’il n’était pas question dans son club de recruter le joueur, avant de réapparaître hier sur un site internet traitant l’information du club sang et or pour donner d’amples explications. «Je ne crois pas que prendre quatre joueurs suffira à améliorer nos résultats. Ce n’est pas une question de finances.
Si je veux, demain, je prends Ziani. Le problème n’est pas financier. Ce que je veux, c’est un joueur qui ne soit pas à court de forme, qui a joué régulièrement dans son club», a-t-il expliqué.
Un grand risque de se retrouver en Ligue 2

Afin de comprendre les détails de cette histoire de Karim avec Lens, on a effectué une petite enquête qui nous a menés vers un manager qui n’est pas celui de Ziani, mais qui a quand même proposé ses services à Lens. La direction du club du nord de la France s’est montrée, d’après nos informations, très intéressée par le profil du joueur algérien, d’autant que le départ de Boukari, leur meilleur joueur, a laissé un grand vide que seul un joueur comme Ziani pouvait combler. Ceci dit, le numéro 15 de l’EN et voulant rejoindre un club ambitieux, n’a pas trop voulu s’aventurer dans cette affaire.
Il aurait trouvé que la situation du RC Lens en Ligue 1 n’encourage pas à le rejoindre, avec tout le risque de se retrouver dès l’été prochain en Ligue 2, et donc, dans un pallier inférieur, alors que deux ans auparavant, il portait les couleurs du club champion d’Allemagne en titre. Ce refus de Karim s’est donc automatiquement fait suivre par la déclaration de Martel qui se dit peu intéressé par les services du milieu du terrain algérien, à cause de son manque de forme, alors qu’en réalité, c’est le joueur algérien qui a poliment décliné l’offre des Nordistes. S. M. A.