Le syndicat national des magistrats (SNM) a annoncé ce mardi dans un communiqué une reprise du travail judiciaire à compter de demain 6 novembre après 10 jours de gréve.
La décision de suspendre leur mouvement de grève suite à une réunion tenue hier au siège de la Cour suprême d’Alger en présence du président du SNM et du secrétaire général du ministère de la Justice.
L’accord trouvé entre le syndicat et le département de Zeghmati porte sur:
- Les revendications professionnelles et matérielles;
- L’indépendance de la justice;
- Le mouvement des magistrats.
« Concernant la revendication de la concrétisation de l’indépendance de la justice dans les textes et dans les faits, il a été convenu d’ouvrir un atelier impliquant toutes les parties concernées par l’enrichissement des textes relatifs à cette revendication, avec une participation active et directe des magistrats », rapporte le communiqué du SNM.
Pour le mouvement dans le corps des juges, les magistrats qui s’estiment satisfaits du mouvement qui les a touché peuvent prendre leurs nouvelles fonctions et ceux qui n’ont pas été touchés par le mouvement sont invités à reprendre le travail.
Pour ce qui est des revendications matérielles, il a été convenu de les satisfaire entièrement en décembre prochain, avec effet financier rétroactif à partir du 1er janvier 2019.
Le magistrat insatisfait par le mouvement doit déposer un recours directement au secrétariat du bureau permanent du CSM. Il attendra le résultat de son recours à l’issue de la réunion du Conseil supérieur de la magistrature qui aura lieu au cours de la troisième semaine d’octobre.
S’agissant des revendications matérielles, il a été convenu de les satisfaire entièrement en décembre prochain, avec effet financier rétroactif à partir du 1er janvier 2019.