Voici comment “Abou Dedjana El Bettar” recrute des Algériens pour combattre en Syrie!

Voici comment “Abou Dedjana El Bettar” recrute des Algériens pour combattre en Syrie!

Le tribunal criminel près la Cour d’Alger a auditionné dimanche cinq des sept individus appartenant à un groupe terroriste dirigé par « M. Fares », alias « Abou Dedjana El Bettar ».

Les individus sont accusés de tentative de recruter via les réseaux sociaux plus de jeunes Algériens pour les envoyer rejoindre les rangs du mouvement terroriste « Daech », avant d’être arrêtés par les services de sécurité ayant exploité des renseignements recueillis des comptes facebook de ces derniers.

Alertés, les éléments de sûreté ont mis la main sur un des accusés, « B. Mohamed Amine » qui s’apprêtait à prendre un avion à partir de l’aéroport Houari Boumediène pour la Turquie et rallier ensuite les zones de combat en Syrie.

Le trentenaire avait, en effet, été arrêté et puis déféré devant la justice. Interrogé, le prévenu avait avoué dans un premier temps avoir eu l’intention de venir en aide et porter secours au peuple syrien avant de se rétracter lors de l’audience tenue dimanche.

Selon les investigations menées par les autorités compétentes,  les cinq individus seraient en contact sur « facebook » et « skype » avec « Abou Dedjana El Bettar » et « Abou Mouaâd Al Assimi » et d’autres qui avaient gagné la Syrie depuis janvier 2014. Travaillant pour le compte de Daech, ces individus recrutent des jeunes combattants algériens.

Par ailleurs, les mêmes services ont réussi à appréhender « L.M », la trentaine résidant à El Mouhamadia, « T. Ali », 45 ans, transporteur public originaire de Baraki ainsi qu’un commerçant de la wilaya de Sétif. Ce dernier se coordonne -via des comptes créés sous de faux noms- avec d’autres personnes désireuses de rejoindre le groupe, dont un fonctionnaire au métro d’Alger originaire d’Eucalyptus.

Plusieurs chefs d’inculpation retenus à leur encontre, entre autres l’adhésion à un groupe terroriste activant à l’étranger, l’apologie des actes de terrorisme et l’engagement dans un groupe terroriste. Ainsi, le procureur général a requis des peines allant de 5 à 20 ans de prison ferme contre tous les inculpés.