L’équipe dirigeante de Charlie Hebdo
Charbonnier n’a pas seulement pris le relais des Israélo-Américains qui ont fait le film anti-Islam, mais il se fait, aussi, le porte-voix de l’internationale terroriste Al Qaîda qui n’a de cesse de vouloir tromper les musulmans en les appelant à réagir violemment. En droite ligne des attentes de leurs ennemis.
Les islamophobes tentent d’en remettre une couche. Des Etats-Unis ils ont traversé l’Atlantique pour passer le témoin à leurs relais en Europe. Après l’Angleterre et le Danemark, c’est en France qu’ils veulent se distinguer cette fois-ci. Hier donc, c’était au tour de l’hebdomadaire français «Charlie Hebdo» de faire dans la provoc’ anti-Islam. Il y a consacré toute sa Une avec le dessin d’un musulman sur une chaise roulante poussé par un juif extrémiste. En pages intérieures l’expression débile se poursuit et qu’il serait tout aussi débile de commenter. Le but de la rédaction de ce journal étant de raviver un feu qui n’a pas pris comme l’auraient voulu les Israélo-Américains qui l’ont allumé, la semaine dernière, aux USA. Leur choix de rapprocher le feu du Maghreb n’est pas non plus fortuit. Les populations musulmanes, de cette région, n’ayant pas réagi, à la première provocation du film, avec l’intensité de violence qu’ils espéraient. Pour atteindre cet objectif, ils n’hésitent pas à jeter un pays comme la France dans les braises. Il faut dire que «Charlie Hebdo» n’en est pas à son premier coup dans ce rôle de relais des provocateurs islamophobes. Il s’était déjà illustré, en 2006, en reproduisant les fameuses caricatures danoises du même style. En novembre dernier, il a poussé jusqu’à changer son titre en «Charia hebdo» pour, selon ses responsables, «fêter la victoire» du parti Ennahda en Tunisie. Son premier responsable, Stéphane Charbonnier alias Charb, invoque, lâchement, la liberté d’expression pour ce qu’il croit être du journalisme. Lâchement, car cette «liberté d’expression» qu’il met en avant n’est utilisée par lui que de manière sélective. Il n’osera jamais, et nous le mettons au défi, agir de la sorte en brandissant le même bouclier pour faire dans l’antisémitisme comme il fait pour l’anti-Islam. Sa lâcheté est sans borne car faire de l’antisémitisme, chacun le sait, c’est faire dans l’anti-Judaïsme. Qu’il le fasse pour voir si sa «liberté d’expression» pourra le protéger et le sauver, lui et sa publication. D’ailleurs, sa caricature en Une d’hier montre un juif dans une position avantageuse par rapport au musulman. Le juif qui pousse un musulman montré par le dessin reflète précisément toute la manipulation dont fait l’objet le monde musulman. C’est sur ces «limites» du droit à la liberté d’expression que «joue» l’inqualifiable Charbonnier. Pourquoi, en effet, cette ségrégation? Pourquoi les deux autres religions du Livre que sont l’Islam et la Chrétienté sont laissées hors de cette limite? Il est temps que l’ONU et toutes les instances internationales s’emparent du sujet pour y remédier si vraiment le souci de la paix dans le monde, les anime. En attendant, il est clair que Charbonnier n’a pas seulement pris le relais des Israélo-Américains qui ont fait le film anti-Islam, mais il se fait, aussi, le porte-voix de l’internationale terroriste Al Qaîda qui n’a de cesse de vouloir tromper les musulmans en les appelant à réagir violemment. Exactement dans le sens contraire de leurs intérêts et en droite ligne des attentes de leurs ennemis. Les responsables au plus haut niveau de l’Etat français sont inquiets des répercussions sur leur sol des tentatives incendiaires de Charbonnier. Le Premier ministre, Jean-Marc Ayraut, dans un geste de défense a exhorté, hier, les musulmans de France qui se sentiraient blessés par l’hebdomadaire, d’utiliser leur droit en portant plainte contre lui devant les tribunaux. Soit! Mais dans le même temps il serait plus responsable de joindre ses efforts et défendre de toutes ses forces la promulgation d’une loi interdisant clairement toute atteinte aux religions avec des sanctions aussi lourdes que celles prévues dans des cas d’expressions antisémites. D’abord, dans le droit français et ensuite, dans le droit international. Il faut savoir que les musulmans, s’ils refusent de tomber dans le piège débile tendu par les provocateurs islamophobes, ils ne peuvent, non plus, se contenter de déclarations de circonstances, creuses et sans effets, des autorités françaises. Encore moins de positions publiques de certains de ses ministres qui font semblant, par leur langage emberlificoté, d’être contre de tels agissements tout en les encourageant. Et qui n’hésitent pas, par leur attitude, à exposer la France au danger. Quant à nous, Algériens, nous connaissons la «musique» depuis bien longtemps. De plus, nous sommes des musulmans «valides», sans aucun besoin de juifs ou autres pour pousser une chaise roulante que nous n’utilisons pas. Il faudra chercher les plus grands handicapés mentaux dans le monde occidental. Comme ce Charbonnier, alias Charb, qui est plus nuisible à la France qu’à l’Islam et aux musulmans. C’est dans l’Hexagone que le ménage est à faire!