Une nouvelle mesure, issue de la loi « One Big Beautiful Bill Act » signée par Donald Trump le 4 juillet dernier, prévoit que des frais supplémentaires pourront être appliqués à tous les visiteurs étrangers qui ont besoin d’un visa non-immigrant pour entrer sur le territoire américain.
Donald Trump continue de renforcer sa politique anti-immigration. Après avoir mis en place un examen approfondi des réseaux sociaux pour valider les demandes de visa étudiant, il prévoit maintenant d’introduire des frais supplémentaires sur les visas non-immigrants.
La section 100007 de la nouvelle loi américaine introduit des frais d’intégrité de visa. Cela signifie que le Secrétaire à la Sécurité d’intérieur pourra exiger le paiement d’au moins de 250 dollars de la part de tout étranger qui demande un visa non-immigrant. Ce montant pourrait même être augmenté via de nouvelles réglementations.
🟢 À LIRE AUSSI : Royaume-Uni : les eVisas remplacent les tampons de passeport pour les étudiants et les travailleurs
Des nouveaux « frais d’intégrité de visa » bientôt facturés à l’entrée des États-Unis
Les États-Unis vont exiger des visiteurs internationaux une nouvelle taxe surnommée « frais d’intégrité de visa », s’élevant à au moins 250 dollars. Ces frais s’ajouteront aux coûts des demandes de visa déjà existants, suite à une disposition incluse dans la nouvelle loi de politique intérieure de Trump.
Cette mesure concerne tous les voyageurs devant obtenir un visa non-immigrant pour entrer sur le territoire américain. Cela inclut donc de nombreux touristes, de voyageurs d’affaires, étudiants internationaux et d’autres visiteurs temporaires.
Rappelons, au cours de l’année dernière, le département d’État américain a délivré près de 11 millions de visas non-immigrants, selon les chiffres officiels.
« Aucune exonération ou réduction »
Le paiement sera exigé au moment de la délivrance du visa, sans possibilité de dispense de frais. Conformément à la nouvelle loi, les voyageurs qui respectent les conditions de leur visa pourront se faire rembourser, une fois le voyage terminé.
Cette mesure, bien que non encore appliquée, est passée inaperçue jusqu’à ce qu’US Travel Association exprime ses inquiétudes quant aux « défis importants et questions sans réponse », au sujet de la mise en œuvre de ces frais d’intégrité de visa.
L’association soulève des questions importantes concernant qui remboursera les voyageurs et comment. En effet, bien que ces frais ne puissent faire l’objet d’exonération ou réduction, un remboursement partiel sera possible, à condition qu’il soit demandé et de prouver que le voyageur n’a pas travaillé illégalement ou tenté de prolonger son séjour au-delà de la durée autorisée par son visa.
Interrogé par les médias américains, un porte-parole du Département d’État a expliqué que cette nouvelle taxe a été mise en place pour « soutenir les priorités de l’administration visant à renforcer l’application des lois sur l’immigration, à dissuader les dépassements de visa et à financer la sécurité des frontières« .
🟢 À LIRE AUSSI : Immigration au Québec : les demandes de regroupement familial gelées jusqu’en juin 2026