Visite « technique » à Jijel d une délégation d experts du groupe industriel français Renault

Visite « technique » à Jijel d une délégation d experts du groupe industriel français Renault

Une délégation d’experts du groupe industriel français Renault s’est rendue à Jijel, mardi, dans le cadre d’une visite « technique » dans cette wilaya où est prévue la construction d’une usine de montage automobile, a-t-on appris des services de la wilaya.

Cette délégation qui comprend également M. Mokhtar Chehboub, chargé du projet de développement automobile au ministère de l’Industrie, de la PME et de la Promotion de l’investissement, et d’un représentant de la SGP Equipag (Société de gestion des participations Equipements Industriels et Agricoles), a notamment visité le site devant recevoir, dans la zone industrielle de Bellara, des projets d’investissement dans le domaine industriel.

Les hôtes de la wilaya se sont notamment intéressés aux aspects liés à la disponibilité des ressources hydriques, de l’énergie électrique et gazière, ainsi qu’à l’aménagement et à la viabilisation de cette zone qui s’étend sur une superficie de 532 hectares, selon la même source. Cette visite de travail « à caractère technique » s’inscrit dans le cadre de la préparation du projet de véhicules particuliers entre les pouvoirs publics et le groupe français Renault, a-t-on indiqué de même source, sans autre précision.

Lors de son séjour, la délégation a également visité le port de Djendjen et assisté à une séance de travail avec les autorités de la wilaya. Des travaux de viabilisation de la zone industrielle de Bellara seront entamés, rappelle-t-on, par l’Agence nationale d’intermédiation et de régulation foncière (ANIREF), avait récemment annoncé le wali, Ali Bedrici. Outre le constructeur automobile français Renault, des investisseurs du Qatar avaient effectué, en juillet dernier, une visite du site de Bellara dans la perspective d’édifier un complexe sidérurgique pour un investissement de 3,2 milliards de dollars US. Il s’agit d’un groupe spécialisé dans les investissements dans le secteur des mines et des métaux, dont l’investissement sera engagé selon es nouvelles règles de partenariat, 51% pour l’Etat algérien et 49% pour Qatar Mining. Ce projet sidérurgique devrait être concrétisé en joint-venture avec la participation de plusieurs investisseurs.

Le projet portera sur des capacités de « réduction directe » pour la production d’éponges de fer (2,4 millions de tonnes), l’installation d’aciéries électriques de capacités adaptées (2,4 millions de tonnes) et de laminoirs (2,3 millions de tonnes) pour chacune des deux phases, rappelle-t-on.