Une tournée marathonienne pour Mohamed Saïd
le ministre appelle la corporation à mieux sorganiser et de se faire représenter par un syndicat.
De visite à Constantine, hier, le ministre de la Communication, Mohamed Saïd, après une tournée marathonienne qui le mènera aux sièges de la Télévision et de la Radio et à l’imprimerie sise à Boumerzough, animera une conférence de presse au niveau de la wilaya, à Souidani Boudjemaâ.
Le ministre insistera longtemps sur le projet de loi portant sur la communication qui sera prochainement devant le Conseil des ministres. Le projet qui constitue une aubaine pour l’audiovisuel vise, selon lui, à faire émerger la profession qui a connu une nouvelle ère depuis les réformes adoptées par le président de la République. Cela, a indiqué le ministre, doit se faire dans le respect de la réglementation et de la déontologie. A ce titre, le ministre appelle la corporation à mieux s’organiser et de se faire représenter par un syndicat. Il précisera, notamment que le projet de loi est appelé à assurer la protection des journalistes et de leur assurer la source d’information. Abordant le manque de formation, le ministre souligne que c’est le maillon faible de la presse. Mais avant de donner quelques précisions à ce propos, il fera le point sur un journaliste dont la profession est considérée comme sa seule source de vie et un collaborateur dont cette profession est secondaire. Le ministre voulait souligner le fait que la formation doit être exclusive aux professionnels. A ce sujet, il explique que l’Etat prévoit la création d’une caisse qui sera consacrée pour cet objectif, soulignant que chaque organe de presse est appelé à y participer. Il ne manquera pas de dire qu’un contrôle sera pratiqué quant à l’application de cette procédure. Dans ce même contexte, le ministre rapporte qu’une journée d’étude sera initiée dans les jours à venir pour exposer les contours et les grandes lignes de ce sujet. Dans sa conférence de presse, il insistera aussi sur la bonne concurrence de la presse nationale avec la presse internationale, pour le ministre on est en mesure d’atteindre l’échelon requis par une bonne formation, le professionnalisme, les critères nécessaires et distingués, le traitement d’une information recherchée et le niveau intellectuel qui est indispensable. A ce sujet justement, le ministre fait allusion à des journalistes prétendus qui n’ont exercé cette profession que par accident, malgré qu’ils ne répondent pas au profil de journaliste. Pour le ministre, l’espace de l’information revient aux vrais professionnels et non à des amateurs. Par ailleurs, le ministre revient sur la carte professionnelle qui, pour lui, le problème provient de la mauvaise organisation de la corporation qui tarde à se prendre en charge.
