Le Président Moubarak s’est rendu hier 04/07/2010 en visite « flash » en Algérie afin de présenter ses condoléances, de vive voix, au Président Bouteflika suite à la perte du défunt Mustapha Bouteflika (que Dieu accueillera son âme en son vaste paradis).
Si le geste en lui-même est marquant et loin de tout reproche, il constitue néanmoins une lancée des relations bilatérales qui ont connu une nette régression depuis plus de six mois, où l’économie égyptienne est bien placée pour en juger de l’ampleur de cette « coupure officieuse froide».
A l’ère de la mondialisation « médiatique », tout observateur s’accorde à dire que ce déplacement a une interprétation politique et diplomatique. L’attitude tant attendue du pays « adverse » a finalement vu le jour, après les « sorties » vertigineuses de ce pays « frère » par le biais de ses chaines satellitaires et de certains officiels, en passant par la grave atteinte à l’emblème national.
Le président égyptien, connaissant bien son homologue algérien, était persuadé que Bouteflika ne cédera jamais et ne peut laisser passer de telles atteintes aux principes nationaux, et que son silence voulait dire beaucoup de choses. Bouteflika étant connu par sa sérénité, sa fidélité aux martyres et son attachement aux principes fondamentaux de la nation.
Depuis le 14/11/2009, l’Egypte a profondément heurté toute une nation par ses « attaques verbales » sans précédent. Alors que l’Algérie, a brillé de son coté par un silence « raisonnant » auprès de l’opinion publique nationale et internationale.
On avait assisté, non pas à une revanche sportive qui serait tout de même logique, mais à des représailles intellectuelles à l’égyptienne, où les acteurs du « feuilleton » n’étaient autres que des officiels « Pharaonés », déséquilibrés par une intelligence algérienne de qualité et à tous les niveaux (sportif ; politique ; presse et médias).
Même si les deux parties souhaiteraient que les relations Algéro – Egyptiennes redeviennent encore plus fortes qu’à ce qu’elles étaient, mais à l’avenir il ne faut jamais pousser à l’irréversible, car des doléances « mixées » à des condoléances ne seront plus tolérées !
Par redokou@yahoo.fr