Visas pour les Algériens : La politique française pointée du doigt

Visas pour les Algériens : La politique française pointée du doigt

Suite à la crise sanitaire, plusieurs salariés OFII Algériens ayant des postes de travail en France, n’ont pas pu rejoindre leurs entreprises, et sont encore bloqués en Algérie. La politique française des visas se trouve encore pointée du doigt.

Malgré que le consulat général de France en Algérie a commencé à délivrer, quelques mois après une fermeture totale des frontières, plusieurs types de visas aux Algériens, notamment les visas de regroupement familial et les visas d’études, il se trouve que d’autres demandeurs se retrouvent encore bloqués en Algérie, alors que leurs postes de travail les attendent en France.

En effet, si certains Algériens peuvent actuellement voyager en France pour rejoindre leurs conjoints, d’autres risquent de voir la situation sociale de leurs familles dégringoler, car ils se sont retrouvés empêchés de rejoindre leurs entreprises qui se trouvent en France, dont certaines ont renoncé à leur recrutement.

Les salariés OFII en France, les oubliés de la politique des visas

Il parait que la politique française de l’octroi des visas soit sélective, dans le sens ou les médecins et les chercheurs sont facilement admis, alors que d’autres travailleurs, dont des cadres et des ingénieurs, restent encore sans la moindre nouvelle de leurs visas, qu’ils ont pourtant introduits au niveau du consulat général de France.

Pour pallier ce problème, une pétition a été lancée sur la plateforme change.org. Dans le texte de cette pétition, signée par une centaine d’intervenants, on peut lire qu’elle est destinée au consul général de France à Alger, et qu’elle a pour but de dénoncer  « le fait que les services du consulat ne délivrent toujours pas de visas pour les catégories des salariés OFII ». 

Le lancement de cette pétition vient du fait de voir que « que d’autres catégories, je cite en exemple les étudiants, ont vu leur situation régularisée ». Le texte de la pétition, adressé au consul général de France à Alger, précise également que « l’avenir professionnel ainsi que les situations sociales et familiales de plusieurs citoyens Algériens sont menacées par le fait que vos services ne délivrent toujours pas de visas pour les catégories de salariés OFII ».