Visas d’étude Canada en Algérie : les dessous de la hausse des refus

Visas d’étude Canada en Algérie : les dessous de la hausse des refus

Entre les différentes démarches à suivre et le temps qu’il faut lui accorder; établir une demande de permis d’études se révèle comme un parcours du combattant pour les Algériens. Cependant, nombreux sont ceux qui se voit attribuer un refus catégorique de la part de l’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC). Et ce, malgré la pénurie de la main d’œuvre rencontrée dans ce pays.

En effet, après Ottawa, qui n’a pas hésité à refuser massivement les demandes de permis d’études, émise par les étrangers francophones.  Le Québec rejoint le jeux, en la suivant sur la même voie. En effet, en Afrique, ce sont environ 80 % des demande de visas; exprimées principalement par l’Algérie, Sénégal, Cameroun, Togo et le Congo. Mais qui ont été refusées par l’IRCC, au grand malheur de ces demandeurs de visas.

Si en 2021, ce refus des étudiants africains francophones a été justifié par le système de sélection opaque que l’IRCC utilise pour trier les candidatures qu’elle reçoit; aujourd’hui ce n’est plus le cas. Car, en effet, un rapport fédéral à été adressé à l’IRCC en mettant en lumière 35 recommandations pour l’acceptation des étudiants africains au Québec.

Le comité fédéral de l’immigration adresse son rapport à l’IRCC

Le Comité fédéral de l’immigration a procédé à une enquête; allant du mois de févier jusqu’au mois de mars 2022, pour clarifier un tel refus. A l’issus de cette enquête, le même comité à adressé un rapport détaillant 35 recommandation pour l’octroi des visas aux étudiants africains francophones.

Par ailleurs, ledit rapport détaille également les obstacles rencontrés par ces demandeurs de visas. Mais également l’importance de faire face à cette problématique, compte tenue de la concurrence enregistrée du côté de la France.  En effet, cette dernière compte parmi les destinations favorites des étudiants africains, y compris les Algériens. « accueillir des étudiants étrangers permet d’avoir une plus grande marge de manœuvre financière. » souligne le même comité. De plus, il précise que le refus des candidatures des étudiants africains peut priver les canadiens de la participations à certains programmes. En revanche, ce document a également fait référence à des préjugés raciaux, qui ont pu tacher  les décisions de l’IRCC.

Le Comité fédéral dénonce le système Chinook

Dans son rapport, Ce comité n’a pas oublié le système Chinook. Ce dernier, représente un dispositif qui permet le traitement des demandes de visas. Le ministère fédéral de l’immigration  a instauré un tel système, en 2018; en vue de l’accélération du traitement de ces dossiers.

Les membre de ce comité jugent que le Chinook peut influencer les décisions de l’IRCC. Notamment celle concernant l’octroi des visas pour les étudiants africains. Ainsi, le rapport réclame la vérification de ce système, en estimant qu’aucune « évaluation de l’impact algorithmique » n’a été faite auparavant. Lors de l’enquête menée par le comité fédéral, Ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, Sean Frazer n’a pas hésité à afficher enthousiasme. En effet, ces suggestions,  permettent d’apporter plus de fluidité; au processus de traitement et de sélections des candidatures pour les visas étudiants.