Annoncé conjointement par Donald Trump et Gianni Infantino depuis la Maison-Blanche, le nouveau dispositif baptisé « FIFA PASS » entend faciliter l’accès aux entretiens de visa pour les supporters désireux d’assister à la Coupe du monde 2026. Ce programme inédit permettra aux détenteurs de billets officiels d’obtenir des créneaux prioritaires dans les consulats américains, une mesure présentée comme essentielle pour fluidifier un système encore engorgé par d’importants arriérés.
En présence du président de la FIFA, Gianni Infantino, le président américain a dévoilé un mécanisme pensé pour accompagner l’afflux attendu de plusieurs millions de visiteurs. Les États-Unis, coorganisateurs du Mondial avec le Canada et le Mexique, accueilleront à eux seuls 78 des 104 rencontres.
Conscients des délais parfois très longs pour les visas touristiques dans de nombreuses régions du monde, notamment en Afrique, en Asie ou en Amérique latine, les responsables américains cherchent à éviter que des supporters se retrouvent empêchés de voyager malgré l’achat de leur billet.
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Un dispositif pour rendre la Coupe du monde plus inclusive
Gianni Infantino s’est félicité de cette avancée en soulignant que la FIFA avait promis une édition « plus grande et plus inclusive que jamais ». Selon lui, le « FIFA PASS » (Priority Appointment Scheduling System) constitue un pas significatif dans cette direction puisqu’il permettra aux fans ayant réservé leurs places via FIFA.com/tickets d’accéder à des rendez-vous accélérés dans les consulats américains. Le patron de la FIFA a salué la coopération étroite avec Donald Trump et plusieurs hauts responsables américains, dont le vice-président JD Vance, le secrétaire d’État Marco Rubio ou encore la secrétaire à la Sécurité intérieure Kristi Noem.
Toutefois, les autorités américaines ont tenu à dissiper tout malentendu : le « FIFA PASS » ne vaut en aucun cas visa. Il ne garantit ni la délivrance ni l’entrée sur le territoire américain. « Votre billet n’est pas un visa », a insisté Marco Rubio, rappelant que les contrôles habituels restent pleinement en vigueur. Ce système accorde uniquement une priorité pour l’entretien, sans aucun allègement des critères d’admission.
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Procédure de visa inchangée
Le processus demeure donc inchangé : remplir le formulaire DS-160, payer les frais de demande, se présenter à un entretien en personne et passer les vérifications de sécurité. Le « FIFA PASS » vient simplement réduire le temps d’attente avant cet entretien. Selon les estimations américaines, ce délai pourrait descendre à environ 60 jours dans certaines zones, contre parfois plusieurs centaines de jours auparavant.
Pour les voyageurs, deux cas de figure demeurent. Les ressortissants des pays membres du Programme d’Exemption de Visa, comme la plupart des États européens, doivent solliciter une autorisation ESTA, indispensable même durant le Mondial. Ceux qui ne sont pas éligibles à l’ESTA devront déposer une demande classique de visa touristique B1/B2. Dans ce second cas, l’achat d’un billet officiel ouvrira l’accès au créneau prioritaire offert par le « FIFA PASS ».
En définitive, cette nouvelle mesure constitue davantage une voie rapide dans la file d’attente qu’un laissez-passer. Elle vise à garantir que les foules étrangères puissent rejoindre les stades dans de bonnes conditions, sans pour autant modifier les règles d’entrée sur le territoire. Le « FIFA PASS » apparaît ainsi comme un outil logistique majeur pour accompagner l’organisation du Mondial 2026, mais nullement comme une exception aux procédures migratoires américaines.
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