Visa France en Algérie : un sénateur français monte au créneau

Visa France en Algérie : un sénateur français monte au créneau

La question des rendez-vous de visa pour la France débarque au parlement français. Elle a été évoquée par le sénateur du Val-d’Oise (Île-de-France) Arnaud Bazin.

Dans un rapport adressé la semaine dernière à la ministre française des affaires étrangers Catherine Colonna ; le sénateur Bazin a évoqué la difficulté liée à la prise de rendez-vous de visa pour la France en Algérie.

« Il apparait que le dispositif technique sur le site internet dédié ouvre un nombre de créneaux mis en ligne quotidiennement limité et peu compréhensible ; le « clic » sur un créneau apparemment libre n’entrainant aucun effet », a-t-il écrit.

TLS contact Algérie pointé du doigt

Dans le même rapport, le parlementaire français a pointé du doigt le site de la prise de rendez-vous de Visa de TLS Contact. Il a aussi pointé du doigt les vendeurs de créneaux de visas.

« La difficulté liée à la prise de rendez-vous étant accentuée par la multiplication des officines qui préemptent tous les créneaux dès leur ouverture sur internet et les « revendent » aux demandeurs à des tarifs fort rémunérateurs pour elles », a-t-il lancé.

« Pour les demandeurs de visa en Algérie, la société gestionnaire, TLS contact, outre la gestion du dispositif d’inscription aux rendez-vous de dépôt de dossier (gratuit mais apparemment le plus souvent non-fonctionnel) propose des services payants « d’aide à la constitution du dossier » et un supplément, lui aussi payant, de réception de dossier le weekend », a ajouté le sénateur français.

« Outre l’aspect discutable et juridiquement surprenant de cette situation, il souhaiterait donc connaitre les éléments statistiques du nombre de rendez-vous pris directement sur le site TLS de demande de visa pour les Algériens, sans avoir recours à ces « prestataires » et ceux émanant de ces derniers. Il lui demande également quelles solutions elle entend préconiser pour que les demandeurs de visa puissent obtenir des rendez-vous de façon plus transparente », a-t-il conclu.