Visa Schengen : vers une politique de restrictions

Visa Schengen : vers une politique de restrictions

La commissaire européenne Ylva Johansson, s’est prononcé à l’issue d’une réunion avec les ministres européens de l’Intérieur. La responsable Suédoise avait estimé, qu’elle était prête à présenter des propositions concernant des restrictions en matière de visas.

En effet l’union Européenne ne cesse pas de miroiter la menace des visas devant les pays dont la coopération est jugée insuffisante, en ce qui concerne les accords de rapatriement des ressortissants en situation irrégulière, qui se trouvent au sein de l’Union européenne.

Vendredi dernier, suite à une réunion avec les ministres Européens de l’Intérieur, la commissaire européenne Ylva Johansson, avait déclaré qu’elle était prête à prendre des mesures dès cet été, afin d’améliorer le niveau de coopération avec les pays d’origines des migrants en situation irrégulière sur le sol européen.

L’Algérie fait-elle partie de la liste ?

Dans ce contexte, la responsable Suédoise avait affirmé qu’il était « urgent«  de définir, une liste de pays avec lesquels les états membres de l’UE peuvent engager des négociations en priorité afin d’arriver à une « amélioration de la coopération » en ce qui concerne le rapatriement des migrants illégaux.

Dans le cas ou ces négociations sont vouées à l’échec, la commissaire européenne avait affirmé qu’elle était « prête à présenter des propositions au Conseil dès cet été pour des restrictions en matière de visas ». Mais Ylva Johansson a également souligné que dans le cas ou ces négociations s’avèrent positives, « nous sommes prêts aussi à faire des propositions pour des politiques de visas plus généreuses ».

C’est grâce à un nouveau code des visas adopté en 2019, que l’UE compte » accélérer significativement »  le processus d’expulsion des ressortissants étrangers en situation irrégulière. Ylva Johansson a déclaré qu’il « faut vraiment qu’on accélère » ce processus, vu que seulement un tiers des 500 000 migrants s’étant vu refuser le droit de rester dans l’UE en 2019, ont été renvoyés ou sont repartis volontairement dans leur pays d’origine.

Un premier rapport censé évaluer la coopération entre les pays de l’UE et 39 pays a été remis aux états membres. Vu le grand nombre des migrants Algériens en situation irrégulière sur le sol européen, l’Algérie a de fortes chances de faire partie de ces 39 pays.

En effet, l’Espagne et l’Italie à elles seules ont enregistré l’arrivée de plus de 1 000 migrants Algériens, selon l’agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (Frontex).