Le ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Hacène Mermouri, a promis, lors de son passage au Forum du quotidien arabophone El-Hiwar, de lever définitivement les contraintes liées à l’obtention du visa d’entrée sur le territoire national. Il s’est engagé à réduire les délais à deux jours pour peu que les demandeurs requièrent l’intermédiation d’une agence de voyages et de tourisme. Tant pis pour ceux qui y croiront, mais le commun des professionnels du tourisme sait qu’une telle promesse n’a aucune chance d’être tenue, d’autant que la question ne relève pas seulement, loin s’en faut, des prérogatives du département du Tourisme. La preuve en est que le sujet a été évoqué dans une réunion au ministère des Affaires étrangères et qu’à l’occasion, l’on a fait clairement signifié au ministre du Tourisme, selon des sources concordantes, que la politique d’octroi de visas ne lui était pas dévolue. Pour autant, il est bien vrai que le problème de visa freine réellement l’affluence des touristes étrangers vers la destination Algérie que l’on dit pourtant vouloir promouvoir.
