Virus du Nil occidental: Les directions de la santé appelées à renforcer le dispositif de surveillance

Virus du Nil occidental: Les directions de la santé appelées à renforcer le dispositif de surveillance

Une note de rappel a été envoyée à toutes les directions de la santé et de la population de wilaya du pays pour renforcer et maintenir opérationnel le dispositif de surveillance du Virus du Nil occidental qui peut causer une maladie infectieuse virale, a indiqué mercredi le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière.

« Compte tenu de l’augmentation importante du nombre de cas en Europe et dans le bassin méditerranéen témoignant de la circulation du virus de Nil occidental, une note de rappel a été envoyée à toutes les directions de la santé et de la population de wilaya pour renforcer et maintenir opérationnel le dispositif de surveillance et ce, durant toute période du virus (jusqu’au 30 novembre) », a précisé le ministère de la Santé. Le Virus du Nil occidental (VNO) ou West Nile peut causer une maladie infectieuse virale. Ce virus est transmis à l’homme par piqures de moustiques infectés. On le trouve dans tous les continents, en Afrique, en Europe, au Moyen-Orient, en Amérique du Nord et en Asie occidentale. Les oiseaux sont les hôtes naturels du virus du Nil occidental, l’homme est un hôte accidentel du cycle, a fait savoir le ministère de la Santé, ajoutant qu’il est contaminé par la piqûre d’un moustique infecté. Selon le ministère de la Santé, il n’y a pas de transmission d’homme à homme, relevant que les personnes infectées restent asymptomatiques dans 80% des cas. Chez les 20%, la maladie se présente sous la forme d’un syndrome grippal bénin d’évolution le plus souvent spontanément favorable, mais peut se compliquer de manifestations neurologiques mortelles (méningites, méningo-encéphalites), a prévenu la même source. Le ministère de la Santé a noté qu’il « n’existe pas de vaccin, ni de traitement spécifique », observant que la lutte contre cette maladie repose sur la surveillance « active » des cas dont le but est de détecter « le plus précocement possible » une circulation virale. A cet effet, le ministère de la Santé, en collaboration avec le Comité des experts chargé de la prévention et de la lutte contre les arboviroses, a mis en place depuis 2014, un dispositif de surveillance et d’alerte, a rappelé la même source, soutenant que ce dispositif est réactivé chaque année durant la période de circulation du virus à savoir du 15 avril au 30 novembre.