Lors du quart de finale retour de la ligue des champions africaine opposant l’Esperance de Tunis à la JSK, des affrontements ont éclaté entre les forces de l’ordre et les supporters du Taraji.
Des actes de violence et de vandalisme ont été observés au niveau de l’enceinte de l’ES Tunis, le stade de Rades. Arrachage de sièges/grillages, jets de projectiles sur les forces de l’ordre ainsi qu’un individu muni d’une « tronçonneuse » ont été aperçus depuis les gradins.
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Un incendie à côté de la courbe sud du stade a nécessité l’intervention des unités de protection pour éteindre les flammes. Ces faits ont poussé au retardement du lancement de la deuxième mi-temps de la rencontre.
Ce qui s’est produit à Tunis hier pousse à se poser les questions suivantes : comment un supporteur peut être en mesure de faire rentrer un tel objet dans un stade, en compétition africaine ? Les supporteurs sont-ils profondément fouillés par la sécurité du stade avant le début des rencontres ?
Enfin, ce genre d’évènement ternit l’image du football africain et rappelle la nécessité de renforcer les mesures de sécurité pour éviter de tels débordements.
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Des supporteurs interpellés
Selon la radio tunisienne « Mosaïque FM », le Parquet du Tribunal de Première Instance de Ben Arous a autorisé la police judiciaire à garder en détention 66 jeunes hommes dans deux localités différentes.
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Parmi les détenus, 48 sont accusés d’avoir lancé des pierres, provoqué des émeutes et mis le feu à l’intérieur du stade, tandis que 12 mineurs sont soupçonnés de détention de cartes d’entrée frauduleuses, possession d’un couteau sans permis et possession de stupéfiants.