Plus de 90 personnes suspectées d’êtres derrière les actes de violences interethniques dans la ville nigériane de Jos, ont été arrêtées par la police, a-t-on indiqué lundi de sources policières.
Selon Mohamed Lerama, porte parole de la police de l’Etat du Plateau (nord), les agents de la police ont arrêté 93 suspects après les violences dimanche à Jos, capitale du Plateau.
Dans un communiqué, la police a indiqué qu’une importante quantité d’armes a été découverte chez des personnes arrêtées après ces violences de Jos, qui ont fait au moins 500 morts. « Plusieurs personnes armées ont été arrêté dans la région de Mangu », a ajouté le texte.
Des forces armées ont par ailleurs été déployées dans la ville de Jos pour maintenir l’ordre dans cette région, théâtre, il y a des mois, de violences interethniques.
Face à ces actes de violences, le président par intérim, Gooddluck Jonathan, a lancé un appel à tous les services de sécurité de l’Etat de Plateau et des Etats voisins pour qu’ils restent mobilisés afin d’empêcher la propagation de ce genre de violences dans le pays.