Le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Hachemi Djiar a annoncé jeudi dernier à Alger, en marge d’une séance plénière à l’Assemblée populaire nationale (APN), qu’un projet important contre la violence dans les stades dont le contenu sera divulgué au moment opportun est en cours de réalisation.
Le premier responsable du sport en Algérie a précisé que ce phénomène prend de l’ampleur dans notre pays à l’instar de nombreux autres pays qui souffrent de ce problème. A ce propos, M. Hachemi Djiar a indiqué que « le phénomène de la violence dans les stades n’est pas propre à l’Algérie. Le gouvernement est en train de régler progressivement ce problème, puisqu’un projet de loi contre la violence dans les stades est en phase de préparation ».
Rappelons qu’avant le début de la saison footballistique, la Ligue nationale de football a install pour la première fois dans l’histoire du football algérien une commission chargée de combattre le phénomène qui commence vraiment à inquiéter au plus haut point les plus hautes instances du pays. Ladite commission présidée par l’ex-arbitre international, M. Abderrahmane Bergui, a organisé, comme premier pas, une journée de campagne de sensibilisation et d’information à laquelle les représentants des comités de supporters affiliés à leurs clubs ont été conviés.
Avec cette manière d’agir, la LNF voulait être près des supporteurs afin de trouver des solutions raisonnables pour combattre la violence dans les stades.
Afin de diminuer ce phénomène dans nos stades, le président de la Ligue nationale de football, M. Mohamed Mecherara a émis une série de réserves concernant les stades retenus pour abriter la compétition officielle cette saison. Un compte rendu a été exposé au Conseil sur la mission d’audit des stades.
Ce compte rendu contient les insuffisances constatées au niveau de la majorité des stades, notamment sur le plan des systèmes d’éclairage, les vestiaires et surtout les espaces de sécurité. Mais malheureusement, la LNF a trouvé beaucoup de difficulté à trouver d’autres enceintes sportives pour domicilier les formations qui n’ont pas de stade sécurisant, à l’image du NAHD qui a été dans un premier temps privé de jouer au stade Zioui à cause de ces nouvelles dispositions.
L’instance de Mecherara était obligée de revoir sa copie et domicilier le Nasr à Zioui, puisque les dirigeants husseindéens n’ont pas pu trouver où recevoir leurs adversaires. En plus de cela, le président de la Fédération algérienne de football a promulgué, depuis son arrivée à la tête de la FAF, des textes pour combattre ce phénomène Précisons que durant la saison écoulée, aucun club n’a échappé au huis clos.
Durant toutes les journée du championnat national des différentes divisions, on a assisté à des scènes de violences très désolantes qui ont fait des centaines de blessés dans les stades et parfois il y avait même des morts.
Même les arbitres et les entraîneurs n’y ont pas échappé. Ce qu’on peut remarquer après une saison mouvementée par les différents actes de violences c’est que le huis clos s’est avéré insuffisant pour endiguer ce fléau durant ces dix dernières années en Algérie