La ministre de la solidarité de la famille et de la condition de la femme,Mounia Meslem si Ameur a dévoilé le nouveau code pénal incriminant les personnes qui portent une atteinte physique aux femmes , sera prochainement mis en œuvre.
Cette proposition législative a fait couler beaucoup d’encre et a suscité un vif débat parmi les juristes et les imams qui ont revendiqué notamment la criminalisation des femmes légèrement vêtues, chose qui l’ont considéré comme provocation des jeunes algériens.
La ministre a évoqué la violence conjugale comme fléau qui dépasse les frontières de l’Algérie. Elle s’est notamment engagé à éradiquer tous les types de violence à l’égard des femmes et contre les enfants, et ce à travers tout un arsenal juridique.
La ministre a déclaré sur les rondes de la radio chaine 3 que la nouvelle loi obligera les services de police de porter assistance en tous lieux par les victimes de violence qu’elle soit conjugale ou bien harcèlement sexuel dans les rues ou dans les lieux professionnels. Cette décision intervient après que des commissariats aient refusé parfois d’enregistrer des plaintes soumises par des victimes de violence conjugale. Ces derniers seront considérés comme témoins de ce crime, dont les auteurs seront punis par de lourdes peines allant jusqu’à la prison.

Commentant l’article 226 bis de ce code, présenté devant l’APN, la ministre indique que celui-ci traite de la violence conjugale sous toutes ses formes, de la violence sexuelle «dans les lieux publics et privés», comme des intimidations « et autres attitudes méprisantes ou injures ». Ces articles prévoient que l’acteur ne peut pas bénéficier de circonstances atténuantes si la victime est enceinte, handicapée ou si l’infraction est commise en présence des mineurs.