Violations des droits de l’Homme au Sahara occidental, Des parlementaires britanniques dénoncent

Violations des droits de l’Homme au Sahara occidental, Des parlementaires britanniques dénoncent

Des parlementaires britanniques ont dénoncé, dans un rapport récapitulant leur mission dans les territoires sahraouis occupés en février dernier, les violations récurrentes des droits de l’Homme dans cette partie du monde et la spoliation de ses richesses naturelles par le Maroc et ses soutiens.

Dans un compte-rendu intitulé « Vie sous l’occupation », quatre parlementaires britanniques, appartenant au groupe The all Party Parlementary Group, racontent l’oppression par le Maroc des militants pacifiques sahraouis des droits de l’Homme, dont certains sont connus mondialement pour leur combat pour l’indépendance du Sahara occidental, à l’image d’Aminatou Haider.

D’autres militants moins célèbres comme ceux appartenant au groupe appelé Gdeim Izik 25, et les conditions dans lesquelles ils ont été jugés et condamnés par un tribunal militaire, alors qu’ils sont des civils pacifiques, sont également cités dans ce document de plus d’une vingtaine de pages élaboré par les parlementaires Jeremy Corbyn, Mark William, John Gurr et John Hilary.

Outre leur propre observation, les membres de la délégation britannique ont élaboré leur rapport de mission sur la base de leurs rencontres avec des représentants d’associations sahraouies des droits de l’Homme, des autorités marocaines, de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso) et celles avec les populations locales.

Les parlementaires britanniques se sont également intéressés lors de leur mission dans les territoires occupés à la spoliation des richesses naturelles dans cette région. Ils ont évoqué également les « graves conséquences » engendrées par l’accord de pêche conclu entre l’Union européenne et le Maroc, et qui menace de réduire considérablement les quantités de poissons dans les eaux sahraouies, alors qu’elles constituent une source d’alimentation et de revenu essentielle des populations locales. Le rapport relève également la « surexploitation » du phosphate sahraoui par l’occupant marocain.