Le groupe russe des télécommunications Vimpelcom exclut la mise en vente de sa filiale algérienne, Djezzy, dans le cadre de sa nouvelle politique visant à réduire la dette afin de se concentrer dans la croissance dans les principaux marchés tels que l’Italie et la Russie, qui représentent environ 70 % cent des activités de l’entreprise.
Il compte ainsi conserver sa présence en Algérie qu’il considère comme l’une des entreprises stratégiques eu égard à la croissance que connait le marché algérien des télécoms.
En effet selon le Financial Times de ce lundi, le groupe de télécommunications Vimpelcom va mettre en vente un certain nombre d’entreprises en Asie et en Afrique. Il est même en pourparlers avec des acheteurs potentiels pour ses actifs au Burundi et en République centrafricaine, et cherche aussi à vendre Telecel Zimbabwe après avoir résolu les questions de propriété.
Ces trois dernières entreprises s’élèveraient à plus de 60 millions de dollars, selon le même journal. Vimpelcom cherche également à vendre ses parts au Cambodge, où il compte près de 1 million de clients, et le Laos, avec près de 400.000 abonnés, précise encore Financial Times.
Pour rappel, il y a quelques jours le ministre algérien de la Poste et des Technologies de l’Information et de la Communication, Moussa Benhamadi avait annoncé le “dénouement” de l’affaire Djezzy par le partage du capital entre l’Algérie et l’opérateur selon la loi algérienne de l’investissement, à savoir 51% du capital pour l’Algérie contre 49% pour OTA qui aura aussi la charge du management.
Alors que le ministre des finances Karim Djoudi avait affirmé de son coté en septembre dernier que les négociations sur l’achat de 51% du capital de Djezzy (OTA) étaient toujours “en cours” d’autant plus que le groupe russe Vimpelcom avait accepté de céder la majorité du capital de Djezzy à l’Etat algérien sous réserve d’un prix “acceptable”.