Vimpelcom cède ses filiales africaines, Djezzy en attente d’un signal d’Alger

Vimpelcom cède ses filiales africaines, Djezzy en attente d’un signal d’Alger

Le groupe de téléphonie mobile russe Vimpelcom vient de céder ses participations en Afrique subsaharienne pour se soulager de son endettement et se focaliser sur des marchés à fort potentiel de développement. En Algérie, c’est le statut quo dans l’interminable feuilleton Djezzy.

Selon l’agence Reuters, qui cite des sources bancaires, cette cession concerne les participations de Vimpelcom dans Telecel Global qui opère les filiales au Burundi et en République Centrafricaine. La transaction signée avec l’opérateur africain émergent Neil Telecom, rapporterait à Vimpelcom la bagatelle de 100 millions de dollars, une fois approuvée par les autorités de régulation des deux pays. Telecel Global a atterri dans le panier de Vimpelcom lors de l’acquisition en 2011, des 51% de participation de l’opérateur Orascom Telecom du milliardaire egyptien Naguib Sawiris et de la totalité des parts de l’italien Wind pour 6 milliards de dollars. Outre ses filiales subsahraiennes, Vimpelcom négocie également la vente de ses parts au Zimbabwe. Selon des analystes financiers, ces désengagements en série du continent africain serviront à réduire l’endettement de Vimpelcom et d’entrevoir de nouvelles acquisitions au Pakistan, où l’Emirati Etisalat a annoncé la mise en vente de ses actifs dans le capital de l’opérateur pakistanais Warid.



Statu quo pour Djezzy

Contacté par Maghreb Emergent pour avoir des informations concernant l’avancement des négociations avec l’Etat algérien pour la vente des 51% dans l’opérateur Djezzy, le porte parole de l’opérateur russe Vimpelcom Bobby Leach s’est refusé à tout commentaire, de même qu’il s’est abstenu de commenter la décision du gouvernement de lancer la 3G vers la fin de cette année sans la participation de Djezzy. Les discussions entre le gouvernement et l’opérateur Vimpelcom butent depuis plus de deux ans sur la valorisation de l’opérateur Djezzy qui définira le prix de cession des 51% du capital voulus par l’Etat algérien.