La polémique suscitée par les déclarations du président français Emmanuel Macron lors de sa visite en Algérie dans le cadre de sa campagne électorale ne désenfle pas. Elle revient au devant de la scène après sa visite en tant que chef de l’Etat en Algérie.
Si les nationalistes algériens demandent des excuses officielles de la France pour ses crimes coloniaux, leurs homologues français, les pieds noirs et les harkis, contestent et dénoncent le discours réconciliateur d’Emmanuel Macron, lui qui a qualifié la colonisation de crime contre l’humanité.
Le numéro transmis le 18 décembre de l’émission «Salut les terriens» sur la chaîne française C8, revient sur cette polémique en donnant la parole au président national de l’association des pieds-noirs «cercle algérianiste», M. Thierry Rolando.
«Quand il y a un crime contre l’humanité, il y a forcément des agents de crimes et forcément les français d’Algérie se sont sentis visés» a déclaré M. Thierry Rolando.
De son côté, l’avocat franco-israélien de ladite association, Gilles-William Goldnadel revient sur les propos d’ Emmanuel Macron en Algérie, en s’attaquant violemment à l’Algérie et au Front de Libération Nationale (FLN Historique). L’avocat connu pour ses positions pro-israéliennes, qualifie le FLN historique d’organisation terroriste. Il accuse Emmanuel Macron de «dénie de la souffrance des français d’Algérie commis par le terrorisme du FLN» a t-il dit.
Désormais les nostalgiques de l’Algérie française n’arrivent encore pas, après un demi siècle de l’indépendance chèrement acquise de l’Algérie, à concevoir une réconciliation de la France avec son histoire, en faisant du négationnisme leur cheval de bataille.
