Vidéo: Cris de douleur des descendants des déportés algériens

Vidéo: Cris de douleur des descendants des déportés algériens

Qu’ils soient de Guyane, de Nouvelle Calédonie ou d’ailleurs, ils sont des milliers à continuer à clamer leur Algérianité, pleurant à chaudes larmes ce pays qu’ils n’ont pourtant jamais connu mais qui leur est si cher au point de mourir de nostalgie.

Ils sont nombreux ces algériens bannis une première fois par le colonisateur et honnis une seconde fois par les leurs. Condamnés à l’errance, sans que leur âme ne trouve la paix de voir ou mourir sur la terre des ancêtres. C’est grâce à la chaine télé qatari AJ+, un média par internet que les internautes ont pu découvrir Lucette Ouhiba Ben Amar, petite fille de déporté algérien par la France coloniale entre 1864 et 1921.

L’émouvante déclaration d’amour de cette algérienne descendante d’un déporté algérien à la Nouvelle Calédonie doit rappeler à nos décideurs leurs rôle et devoirs envers cette partie de notre peuple. Ces oubliés, proscrits de l’histoire algérienne, vivent comme par héritage leur exile sur une terre qui les a pourtant vu naitre. Selon Wikipédia, ils seraient un peu plus de 1800 à avoir été déportés par la France.

Ils ont été condamnés pour « des actes de rébellion réprimés par le Code de l’indigénat ou pour leur participation aux insurrections successives connues par l’Algérie lorsqu’elle a été conquise par la France ». Ecoutons, les plaintes de l’une des petites filles de ces algériens.