Victime d’insulte raciste, Slimani se dit fier “d’être Algérien”

Victime d’insulte raciste, Slimani se dit fier “d’être Algérien”

Islam Slimani a été victime d’insulte raciste lors du match de cet après-midi ayant opposé le Stade Brestois à Clermont Foot au stade de ce dernier. L’attaquant international algérien accuse le capitaine de l’équipe adverse, Johan Galsien.

Islam Slimani a réagi à propos de l’insulte raciste dont il a été victime cet après-midi. Il se dit fier d’être blédard et Algérien. « C’est grave dans nos jours de se faire traiter de sale blédard. Je suis fier d’être blédard et Algérien…ce n’est pas donné à tout le monde d’être Algérien ». Dira-t-il, dans une déclaration accordée aux médias français à l’issue de ledit match. Cela ne l’a pas empêché de bien savourer la victoire décrochée par son équipe à Clermont-Ferrand. « Bref, le plus important cet après-midi, c’est la brillante et précieuse victoire décrochée en déplacement ».

Poursuivant sa déclaration, Slimani affirme que c’est le joueur adverse, Johan Gastien, qui a été l’auteur de l’insulte raciste. « Je ne suis pas fou pour l’accuser. Je l’ai attendu de ma propre oreille. Et pourtant, plusieurs joueurs africains jouent avec lui. J’évolue en Ligue 1 française depuis plusieurs années et c’est la première fois que je suis victime de propos racistes. Franchement c’est grave d’entendre ça ».

A rappeler que le Stade Brestois s’est imposé face à Clermont Foot sur un score sans appel de trois buts à un. Une victoire tant attendue qui lui a permit de se hisser vers la 17e place au classement général de la Ligue 1 Uber Eats.

Gastien se défend

De son côté, le capitaine de Clermont Johan Gastien, désigné comme l’auteur présumé de ces propos par Islam Slimani, a réagi à cette accusation.

« Il dit beaucoup de choses, moi je suis tranquille dans ma peau. Jamais de la vie je ne dirais ça ». Se défend-t-il, et d’ajouter : « Le problème dans cette histoire c’est que c’est moi qui passe pour un con et je n’aime pas ça. Je défends des choses qui sont contre ça et ça me fait chier ».