Viandes rouges : le DG du commerce extérieur rassure

Viandes rouges : le DG du commerce extérieur rassure

Le Directeur général du commerce extérieur auprès du ministère du Commerce Khaled Bouchelaghem est revenu ce mardi sur la question du gel de l’importation des viandes rouges.

Intervenant sur les ondes de la chaine une de la Radio nationale, le responsable a souligné que la décision du gel de l’importation des viandes rouges « a été dans le but de protéger la production nationale, conformément aux instructions du président de la République ».

Ces mêmes instructions, précise encore l’intervenant, visent à rationaliser les dépenses publiques. Dans ce sens, il a indiqué que l’Algérie avait importé en 2019 pas moins de 200 millions de dollars en viandes rouges, « ce qui requiert une révision de cette politique ».

S’agissant de la disponibilité de cette matière, notamment à l’approche du mois de Ramadhan, le DG du commerce extérieur a rassuré que « la décision du gel des importations ne causera pas de pénurie des viandes rouges ».

Selon lui, ses services travaillent en collaboration avec d’autres services afin d’assurer la disponibilité de ce produit dans les marchés et avec des prix abordables.

Les exportations algériennes fortement impactées

Dans un autre contexte, l’invité de la Radio a indiqué que les exportations algériennes hors hydrocarbures qui représentent 92% ont été fortement impactées par la situation sanitaire engendrée par l’épidémie du coronavirus.

Cela a engendré, selon le même responsable un déficit dans la balance commerciale, estimé à 10,6 milliards de dollars. Pour lui, « il est temps de développer les exportations hors hydrocarbures et de diversifier l’économie nationale ».

Dans ce sillage, le DG du commerce extérieur a souligné que la valeur des importations pour l’année écoulée ont atteint 43,4 milliards de dollars, avec une baisse de 33% par rapport à 2019. Pour ce qui est des exportations, elles ont atteint 23,8 milliards de dollars avec une baisse de 18 % par rapport à 2019.

Selon lui, « ce qui est inquiétant, c’est la balance commerciale, qui avait comme déficit 6,1 milliards de dollars en 2019, contre 10,6 milliards de dollars pendant l’année 2020 ».