Viandes : nouvelles mesures « exceptionnelles » pour le Ramadhan

Viandes : nouvelles mesures « exceptionnelles » pour le Ramadhan

En prévision de l’avènement du mois de Ramadhan, le gouvernement a annoncé, hier dimanche 21 mars 2021, de nouvelles mesures concernant notamment le marché des viandes.

Alors que le marché de la consommation connait ces derniers mois une forte pression caractérisée par des hausses vertigineuses des prix, notamment des produits de large consommation, l’arrivée du mois de Ramadhan risque d’aggraver davantage la situation.

Lors de réunion périodique du Conseil des ministres tenue hier dimanche, le chef de l’État Abdelmadjid Tebboune a chargé le gouvernement à autoriser « à titre exceptionnel » l’importation des viandes congelées durant le mois sacré du Ramadhan.

Selon le communiqué ayant sanctionné la réunion, « le président a chargé le gouvernement de poursuivre les préparatifs nécessaires à l’entame du mois sacré du Ramadhan ». Il s’agit en premier lieu de « l’autorisation, à titre exceptionnel, durant le mois sacré du Ramadhan, de l’importation des viandes congelées par les importateurs actifs dans chaque wilaya ».

Ceci dit, le gouvernement, notamment les départements concernés, sont également appelés à « la nécessité de faire la distinction entre les viandes locales et les viandes importées lors de la présentation commerciale à travers tous les espaces ».

Dans ce sens, le chef de l’État a demandé aux membres du gouvernement d’intensifier les « tournées d’inspection mixtes des services de la sûreté et du commerce pour détecter la fraude à travers le stockage illégal des quantités de viandes pour orienter les prix ».

L’importation des viandes suspendue depuis janvier dernier

Il convient de rappeler que le gouvernement avait annoncé, le mois de janvier de l’année en cours, la suspension de l’importation des viandes rouges y compris la viande congelée, qui vient d’être ré-autorisée à titre exceptionnel en prévision du mois de Ramadhan qui connait une forte demande en la matière.

La suspension de l’importation de cette matière à partir de janvier dernier est intervenue dans le cadre de la mise en œuvre des instructions du président visant à réduire la facture d’importation et à dépendre du produit local.

L’annonce avait été faite alors par le directeur de l’organisation des marchés et des activités commerciales au ministère du Commerce Ahmed Mokrani qui a précisé que le programme du ministère de l’Agriculture donnait la priorité à l’importation de vaches vivantes.