L’abattage clandestin bat son plein au niveau de certaines contrées semi urbaines. En effet, la viande fraiche vendue provient essentiellement de cette pratique illicite.
Elle n’est soumise à aucun contrôle des services vétérinaires.il suffit de faire une virée au niveau des différents souks hebdomadaires du Dahra ‘ est » de Mostaganem pour y constater d’emblée les faits déplorent de nombreux vétérinaires
Écoulée à moindre prix, cette viande est mélangée avec celle de brebis, d’agnelle et d’agneau pour tromper le client naïf issu des petites bourses, nous explique-t-on. D’où le rush observé sur ces étals. L’hygiène ne semble pas être vraiment un souci majeur pour ces consommateurs, qui achètent ce produit non contrôlée, pouvant être vecteur de plusieurs maladies parasitaires.
Livrée aux flopées de mouches et à la poussière, la viande est vendue par morceaux à des prix accessibles .Ce qui représente un risque sanitaire non négligeable susceptible de porter directement atteinte à la santé publique en cas d’abattage de bêtes atteintes de pathologies graves. Le sacrifice se fait au souk hebdomadaire même au su et au vu de tout le monde, Par précaution, cette mafia de viande rouge se cache parfois entre les nombreux camions stationnés, et procède à sa sale besogne. Ils dépècent à la va-vite l’animal et enlèvent les viscères avant de les exposer sur des planchers encrassés, avons constaté de visu.
Et dans la majorité des cas, dans des garages et autres locaux, transportées ensuite dans des camionnettes et autres fourgons jusqu’aux marchés. Les services compétents semblent impuissants face à ce fléau qui ne cesse de gagner du terrain, profitant de la multiplication des poches de précarité et de la dégradation du pouvoir d’achat d’une couche de plus en plus importante de la population. Pourtant, s’indigne nos interlocuteurs, la règlementation en vigueur est très claire à ce sujet. Les services concernés sont sommés de redoubler d’efforts et ce, afin de mettre ces fraudeurs, dos au mur et protéger ainsi la santé du consommateur, ajoutent d’autres.
Lakhdar Hagani