VEXÉE PAR SA DOUBLE DÉFAITE FACE AUX VERTS, La Libye remet ça

VEXÉE PAR SA DOUBLE DÉFAITE FACE AUX VERTS, La Libye remet ça

Deux mois environ après avoir été écartés à la régulière par l’EN, les Libyens, par le biais de leur Fédération, ont tout simplement pris la décision de boycotter le tournoi des U20 que s’apprête à organiser notre pays.

Nos amis voisins de la Libye ont visiblement décidé de continuer de s’acharner contre l’Algérie, notamment au lendemain de leur double confrontation perdue contre les Verts, et qualificative à la CAN 2013, prévue à partir du mois prochain en Afrique du Sud. Deux mois environ après avoir été écartés à la régulière par l’EN, les Libyens, par le biais de leur Fédération, ont tout simplement pris la décision de boycotter le tournoi des U20 que s’apprête à organiser notre pays, sous l’égide de l’UNAF.

L’actuel Bureau fédéral de la Fédération libyenne de football a même proposé à la CAF de délocaliser la rencontre aller Algérie- Libye des A’, qualificative à la CHAN, et qui doit se jouer à Alger l’année prochaine. Il est donc très clair que nos amis et voisins libyens, veulent désormais donner une nouvelle dimension à leur dernière double confrontation en date ratée face aux Verts. Le fait de vouloir à tout prix «provoquer» de manière absurde la partie algérienne, nos homologues libyens viennent tout simplement de franchir un nouveau cap sans précédent entre les deux pays voisins maghrébins.

Que veulent exactement aujourd’hui les actuels responsables de la Fédération libyenne de Football qui ont saisi officiellement la Confédération africaine pour ne plus mettre les pieds en Algérie?

Est- ce le fait de n’avoir pas du tout digéré leur double confrontation perdue à Casablanca, puis à Blida, qui poussent aujourd’hui nos voisins libyens à s’acharner de nouveau contre l’Algérie? Ou bien tout simplement des raisons d’ordre purement extrasportif seraient-elles aujourd’hui à l’origine de cette nouvelle provocation envers l’Algérie du foot?

En agissant de la sorte, et à notre humble avis, de manière irresponsable et totalement excessive, la Fédération libyenne considère notre pays comme étant un potentiel ennemi dangereux, et non comme un pays voisin, frère de longue date. Est-il nécessaire de rappeler à nos frères libyens que c’est plutôt actuellement en Libye que tout va vraiment de travers, à telle enseigne que même le championnat de Libye est à l’arrêt?

Le fait de boycotter un tournoi réservé aux U20 relève d’un manque profond de respect envers l’UNAF, et pénalise surtout des jeunes footballeurs libyens que rien n’empêche aujourd’hui d’être prochainement présents à Alger. L’Algérie du football, au même titre que les autres pays du Maghreb, oeuvre pourtant sans cesse pour une multiplication des confrontations sportives entre tous les pays affiliés aujourd’hui à l’UNAF.

De plus, à ce jour, et jusqu’à preuve du contraire, l’Algérie n’est ni en guerre ni un pays devenu trop dangereux pour y séjourner.

Le fait de solliciter la CAF pour que cette dernière désigne un pays neutre capable d’abriter le match aller Algérie-Libye des A’, prouve en tout cas, la très mauvaise foi des responsables de la Fédération libyenne de football.

Pourtant, ces derniers avaient bien constaté, de visu, et surtout vérifié de très près, avec quel profond et très sincère sentiment de respect, la délégation libyenne avait été accueillie à Alger, avant d’affronter les Verts à Blida. Vouloir à tout prix envenimer davantage les relations sportives algéro-libyennes, tout simplement à cause d’une qualification ratée à la CAN 2013, ne peut en aucun cas servir le football libyen qui a pourtant fait de réels progrès.

Il serait donc dommageable pour les Chevaliers de la Méditerranée de réagir de la sorte, et de recourir systématiquement à des procédés que la partie algérienne n’a pas pour habitude d’utiliser.

Que nos amis libyens prennent un peu en exemple nos voisins marocains qui ont toujours su faire la part des choses, même au plus bas des relations algéro-marocaines. Le football réunit, et surtout rapproche plus qu’il ne divise, comme tente de le faire aujourd’hui nos frères libyens.