Des rapports de presse ont fait état, hier, que les négociations entre le groupe russe et le gouvernement algérien relatives à l’achat par l’Algérie de la société Orascom Telecom Algérie Djezzy, étaient dans l’impasse après la nouvelle amende qui a été imposée à l’opérateur de téléphonie mobile et estimée à 1.25 milliards de dollars.
Selon ce qu’a rapporté l’agence Reuters, l’avenir de Djezzy est devenu de plus en plus ambigu suite à l’échec des négociations entre le russe Vimpelcom et l’Algérie sur le sort de la filiale Orascom Telecom Algérie Djezzy, après la condamnation de l’opérateur à payer une amende estimée à 1.25 milliards de dollars suite à la plainte déposée par la banque centrale contre Djezzy pour violation de la loi sur le change de 2010. Selon la source de l’agence, les relations entre Vimpelcom et le gouvernement algérien se sont dégradées après l’annonce de cette nouvelle amende, à ajouter à de nombreuses amendes et redressements fiscaux imposés à l’opérateur ses dernières années. cela conduira à la dévaluation des actions de la société et obligera la société russe à revoir à la baisse la valeur de son marché qu’elle propose au gouvernement algérien contre l’achat des parts de Djezzy.
Cette situation a poussé selon des rapports de presse russes la société Vimpelcom à examiner l’option de recourir à l’arbitrage international pour résoudre le conflit qui l’oppose au gouvernement algérien.
Reuters a de son coté indiqué que la société russe n’acceptera pas la demande du gouvernement algérien de déduire l’amende de 1,3 milliard infligée par un tribunal d’Alger à l’opérateur téléphonique pour fraude fiscale, du prix de mise pour lequel l’Algérie est prête à racheter la marque Djezzy.
De son coté et selon le journal égyptien Al-Yaoum, Orascom Telecom Holding a refusé de prendre part à la polémique et de commenter ce qui se passe puisqu’une source de la société s’est contentée d’assurer que la société souhaitait rester sur le marché algérien si le gouvernement algérien renonçait à l’achat de la société, assurant que l’Algérie était un marché prometteur et qu’elle n’avait pas l’intention de l’abandonner