Après El Islah et En Nahda, Abdallah Djaballah entame une nouvelle ère sur la scène politique. Ce leader politique a procédé, hier, à l’installation d’une commission qui sera chargée de la création de sa nouvelle formation politique, lors d’une réunion tenue au niveau de la mutuelle générale des matériaux de construction de Zéralda.
Le choix de la journée est loin d’être fortuit car celle-ci coïncide avec la date de la création du parti d’El Islah, le 29 janvier 1999. De même, cette création intervient dans une conjoncture marquée par un front social en ébullition. Aussi le leader politique, estime que le conflit organique qu’a connu le parti d’El Islah leur a servi de leçon à plus d’un titre. Ainsi, il se remet définitivement de l’épreuve.
Cela lui a permis, ajoute-t-il, de cerner les principes de base pour la création de ce nouveau cadre politique. La volonté, la bonne interprétation politique, le sacrifice et la fidélité constituent, pour Djaballah, les principes fédérateurs sur lesquels il faut se baser dans toute politique visant le développement d’une nation.
Par ailleurs, le nom de ce parti n’a pas été divulgué. Ce dernier laisse le soin aux différents cadres d’El Islah (branche de Djaballah) de choisir une appellation qui sied aux principes et aux convictions politiques de ce parti.
Djaballah veut se faire son futur parti, un pôle islamiste attractif ouvert à d’autres courants. L’intervenant dira que son projet de société pourrait constituer une alternative nationale s’il est interprété à son juste objectif. Il rend possible l’adoption de l’opposition en tant qu’élément indissociable de la pratique démocratique.
L’opposition constitue, d’après lui, une partie génératrice d’idées pouvant épargner à la nation l’anarchie sous toutes les formes. À ce titre, il dira que la situation du pays est, en grande partie, à l’origine du «système corrompu des décideurs».
«Ce fait incombe en grande partie, à des raisons idéologiques de ces derniers», a-t-il ajouté. «Aujourd’hui l’opposition constructive sans recourir à la violence doit être saluée», a-t-il encore souligné Actuellement, les structures du parti se focalisent sur la formation des militants.
Les cadres du parti venus des différentes wilayas devaient en parallèle, au cours d’une séance tenue à huit clos, élaborer le programme politique, le règlement interieur, le dossier administratif et la loi fondamentale du parti pour trouver un cadre légal pour se relancer.
Rebiha Akriche