Rachid Boutlélis

Cette activité illicite semble encore avoir vraisemblablement de beaux jours devant elle et ce, à la faveur de l’indifférence de tout un chacun. Outre la piteuse qualité du produit mis sur le marché, qui échappe à tout contrôle vétérinaire, l’impact de cette activité sur la santé de la population et de l’environnement dans cette contrée est nocif à la santé au plus haut point. Il est utile de signaler dans ce volet que dans le but de créer un point réglementé pour l’abatage et lutter contre le phonème de l’informel en termes de commercialisation de viande rouge et blanche, qui a pris des proportions démesurées ces dernières années dans la daïra d’Aïn El Turck, deux abattoirs ont été ouverts récemment dans le chef-lieu. L’un de ces abattoirs est destiné à la viande blanche et le deuxième pour la viande rouge. La première structure qui emploie dix personnes a une capacité de 300 unités par jour, alors que la deuxième est d’une capacité de 500 kilos de viande rouge par jour et emploie 5 personnes.
Toujours est-il que, selon nos sources, les contrôles inopinés effectués dans les boucheries par les brigades mixtes, composées de représentants des services agricoles, de la santé et de la DCP, ont fait ressortir la complicité de certains gérants de boucheries installés dans cette partie de la wilaya d’Oran. Cependant, il est déplorable de constater, selon les déclarations de ménagères, que cette activité illicite semble être tolérée par certaines familles aux bourses modestes et ce, en raison des prix plus ou moins bas proposés des viandes provenant de l’abattage clandestin par les revendeurs à la sauvette. Ces familles vont même jusqu’à défendre cette activité informelle grandement nocive pour la santé publique.