« Le vénérable W » de Barbet Schroeder sur la violence en Birmanie en projection pour la 1ere fois dans un pays arabe

« Le vénérable W » de Barbet Schroeder sur la violence en Birmanie en projection pour la 1ere fois dans un pays arabe

ANNABA-Le documentaire « Le vénérable W » du réalisateur Barbet Schroeder sur la violence contre la minorité musulmane en Birmanie (rohingya) a été projeté samedi à Annaba , pour la première fois dans un pays arabe en présence du réalisateur dans le cadre du Festival d’Annaba du film méditerranéen.

Production franco-suisse de l’année 2017,  le film projeté hors compétition traite de la spirale de la violence et la persécution dont sont victimes les musulmans de la Birmanie .

D’une durée de 107 minutes, le réalisateur français déchiffre  le vecu des musulmans de la Birmanie et rapporte les scènes de torture, de mutilation et génocide à l’encontre de cette minorité.

Le vénérable W renvoie au moine boudhiste, Ashin Wirathu, l’homme au discours haineux à l’encontre des musulmans  et dont l’islamophobie s’est transformée en violence et persécution religieuse et ethnique.

Le films programmés au Théâtre régional Azzedine Medjoubi en compétition ou séances spéciales attirent un public nombreux qui a eu à apprécier, au quatrième jour du FAFM  , le film ‘‘A cambria’’ du réalisateur italien Jonas Carpignano. Produit en 2017, le film traite de la délinquance  dans la société italienne à travers le portrait d’un jeune adolescent appelé à assumer ses responsabilités envers sa famille.

Les férus du 7ème art ont également suivi avec le plus grand intérêt le film ‘‘En attendant les hirondelles’’  du réalisateur algérien Karim Moussaoui en présence d’une des vedettes de ce film, Hacene Kecheche.

En attendant les hirondelles, relate la société algérienne à travers trois histoires celle d’un entrepreneur et ses préoccupations quotidiennes, les jeunes et la décennie noire à travers l’histoire d’un jeune médecin, témoin des violences à l’encontre d’une femme au cours de la décennie noire. Un passé qui le poursuit toujours.

Les films algériens programmés au FAFM samedi ont consacré entre autres une soirée spéciale dédiée au réalisateur Ahmed Rachedi, ‘‘Les sept remparts de la citadelle’’.