La facture d’importation des véhicules a baissé à 2,395 milliards USD durant les huit premiers mois de 2015 contre 3,455 milliards USD durant la même période de 2014, soit un recul de 1,06 milliard de dollars US (-30,67%), indique dimanche le ministère de l’Industrie et des mines citant les chiffres des Douanes.
De janvier à fin août 2015, le nombre de véhicules importés a atteint 215.013 véhicules contre 281.355 unités pour la même période 2014, soit une baisse de 23,58%.
Pour le seul mois d’août 2015 comparé à août 2014, les importations ont aussi reculé de 210,96 millions USD passant de 373,97 à 163,01 millions USD, (-56,41%).
Le nombre de véhicules importés a baissé de 51,26% passant de 28.921 à 14.096 véhicules importés.
L’analyse détaillée des statistiques par concession confirme une tendance baissière générale qui s’est accentuée durant le mois d’août 2015, a relevé le ministère.
Les marques européennes, notamment françaises et allemandes ont connu une baisse en valeur et en nombre entre janvier et août, précise les données du CNIS.
Quant aux marques asiatiques, la quasi-totalité ont enregistré une évolution en valeur et en volume durant les huit premiers mois de l’année en cours.
En 2014, la facture des importations des véhicules avait baissé de 13,56% en s’établissant à 6,34 milliards usd (439.637 véhicules), contre 7,33 milliards usd (554.263 unités) en 2013.
Le recul des importations entre janvier et août 2015 s’explique, souligne le ministère de l’Industrie et des mines, par la mise en application progressive du nouveau cahier des charges régissant l’activité d’importation et de commercialisation des véhicules neufs visant à organiser et à rendre transparente l’activité de concessionnaire, à renforcer les droits des consommateurs tant sur le plan des relations contractuelles, de garantie, de service après-vente qu’en matière de santé et de sécurité.
Le ministère a relevé aussi que les niveaux de baisse en valeur sont supérieurs à ceux en volume dénotant de l’efficacité des mesures prises dans le cadre du nouveau dispositif réglementaire dont celle relative à la lutte contre le phénomène de la surfacturation sans pour autant attenter au droit du consommateur à acquérir un véhicule répondant aux normes de sécurité requises.
Le ministère a souligné, en outre, « l’application impartiale et non discriminatoire des nouvelles mesures sans aucune autre considération sauf celles de préserver les intérêts des consommateurs et de l’économie nationale ».